Archives

OCTOBRE – Tim Dup - 20.10.18

Le samedi 20.10, c'était Tim Dup.

Trop chou.

J'peux pas dire que ça ait débuté dans la joie et la joie, d'autant que pour moi ça a commencé à 10h, avec l'accueil d'un p'tit dèj' de LAMA Architectes, les mecs plutôt doués derrière la construction de notre nouvel espace d'accueil. Bon, ça, passe encore, à part découper un bout de kouglof et filer des gobelets, c'était pas trop fatiguant. Mais après, bon. Je me suis éclatée une canette de Sprite sur les pieds, manqué de me faire tomber un rouleau à pâtisserie sur la tête, et on m'a ouvert une porte dessus. Bon. Hein.

Les artistes ont fini par arriver et Tim a dit bonjour à tout le monde (trop chou) et après il a commencé ses balances en chantant des chansons Disney (trop chou) (sa prèf c'est le Livre de la Jungle).

 

Ah oui, les balances. C'est ce moment teeeeeeeeeellement agréable où les techniciens son font le réglage des niveaux sonores de chaque instruments, micro par micro. Mon moment prèf ? J'hésite entre le réglage de la batterie. (POUM   POUM   POUM   POUM   POUM   POUM   POUM   POUM) ou le moment où l'ingé' son met une chanson pour avoir une idée du réglage générale. Et non, ce n'est pas leur playlist préférée du moment. C'est un son qui tape là où ils ont besoin d'entendre. Résultat, nous, ça fait quatre mois qu'on écoute "Get Over" six fois par jour de concert. On a eu une bonne grosse période de celle-là aussi. Ouais. On choisit pas.

On avait de nouveaux bénévoles (des p'tits nouveaux, encore des p'tits nouveaux) qui sont arrivés au compte-goutte pendant l'aprèm, du coup j'ai fait environ 5 demi-visites de la salle, mais tout le monde a eu l'air d'avoir à peu près compris. Ou ils ont bien fait semblant. Ou j'ai pas fait gaffe.

L'install' s'est faite vite et bien, vu que tout le monde est arrivé dans l'aprèm, et quand j'ai demandé à Tim, à la sortie de ses balances, si il voulait boire un coup, il a dit "oh, c'est gentil, mais je prendrai juste un verre de vin en mangeant, merci". Trop chou.

 

 

A l'ouverture des portes, on est direct tombés dans le syndrome de la groupie ("j'attends devant la porte depuis 16h hihihi j'ai fait que coller mon nez contre la vitre pour voir si je le voyais passer hihihihi en vrai je crois que c'est lui qui est allé aux toilettes vers 19h04 mais ouhloulou on ouvre la porte viiiiite faut trop que je me précipite dans la salle alors que son concert commence que dans 1h30 hiiiiiiiiiiii"), du coup, on s'est sentis un peu seuls au bar.

Genre... seuls.

Y'avait près de 200 personnes mais... Voilà quoi. Du coup je suis allée voir le concert. Puisque, évidemment, comme je vous l'avais dit dans le précédent récap’ (CEUX QUI ME LISENT SAURONT), c'est toujours les dates qu'on attend le moins qu'on aime finalement le plus.
Le public appréciait visiblement, même si tout le monde était un peu statique. Enfin, tout le monde sauf l'ingé lumière, qui se croyait à Tomorrowland (ou qui était en train de se prendre 10000 volts et qui était scotché à sa console par les doigts....?) vu ses gesticulations interdites pour un vrai professionnel depuis 1987.

Surtout que bon.

Tim Dup quoi.

Soleeeil soleeeil.... Bam le gars se dés-omoplate en ondulant telle la cobra. Allez savoir.

 

 

Après le concert, Tim est venu faire des dédicaces, il a discuté avec touuuuuuuuuuus ses fans - oui, même les fans qui lui avaient apporté des ballons de baudruche, même ceux qui lui avait fabriqué une fausse pizza (???), et mêêême le gars qui parlait pas français et qui était venu depuis BRUXELLES pour le voir pour la DEUXIÈME FOIS de la SEMAINE (????!!!) - enfin, il a fait des photos et tout, il y a passé des plombes, trop trop chou !

Nous, au bar, on s'ambiançait comme on pouvait vu que personne n'en avait rien à faire de nous, et on a fait notre miniteuf tranquilou entre deux sessions de vaisselle.

Puis le public est parti, on a bu un coup avec toute l'équipe et les artistes, et Tim est arrivé, tout sautillant avec son sac sur le dos : "Bon les gaaars, on fait quoi, on sooooort ?!!!! J'veux faire la TEUF !!!!!"

Ah.

Tim Dup c'était comme ça :

 

 

Presque chou. (saisira la rèf qui peut)

La semaine de colo

En ce mois de septembre, nous lançons une nouvelle initiative en faveur de nos 3 nouveaux pépiniéristes : la semaine de colo. Durant 5 jours, Amor Blitz (pop-rock), Difracto (électro) et La Bergerie (hip hop) bénéficient d’un apprentissage global, mêlant interventions métier et temps de travail artistique. Décryptage avec Pierre Chaput, notre directeur.

La semaine de colo est l’une des nouveautés de la rentrée à Django, en quoi consiste-t-elle ?

Pendant une semaine, nous allons tous nous enfermer en salle et travailler ensemble. Les deux premiers jours, nous allons revenir sur l’environnement du musicien, tout ce qui a trait à la scène, au disque, à la structuration, à la communication… et plus largement aux stratégies de développement. Les trois jours suivants seront consacrés au plateau : chaque pépiniériste présentera sa musique, son intention, pour pointer ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins. Cette semaine de colo, c’est à la fois une mise à plat collective et un diagnostic individuel, devant permettre à chacun des groupes d’identifier ses besoins et de tracer des perspectives.

Comment est née cette idée ?

Elle germait depuis quelques temps, suite aux échanges avec l’ancienne promo qui réclamait à juste titre davantage de moments en commun pour croiser les expériences, les réseaux, les ressources. Tout s’est accéléré lors d’une rencontre à Paloma, la SMAC de Nîmes, qui a lancé l’année dernière une action baptisée : la semaine de colo… Très belle idée, que nous avons souhaité transposer en l’adaptant bien sûr et en gardant ce qui fait sa particularité : que chaque musicien se nourrisse des conseils qu’il reçoit mais aussi de ceux apportés aux autres, voire même devienne acteur de ces conseils, dans un mouvement de partage et d’enrichissement mutuel entre artistes émergents.

Des professionnels seront mobilisés pendant cette semaine : qui sont-ils ?

L’équipe Django d’abord, qui va s’impliquer pleinement. En tant que salle de concert, nous allons sensibiliser les pépiniéristes aux enjeux de la diffusion, de la programmation, de l’action culturelle. Notre expertise aussi nous permettra d’évaluer la prestation scénique des groupes, afin de la faire évoluer. En parallèle, nous aurons recours aux services et aux regards de développeurs d’artistes (label, tourneur, structure de production). Toute la chaîne de développement est ainsi mobilisée !

« C’est le rôle de notre pépinière : faire grandir chacun des groupes, interroger leur démarche artistique, leur démarche entrepreneuriale, agir comme une rampe de lancement. »

Parlez-nous de la nouvelle promo : qui sont-ils, comment ont-ils été sélectionnés ?

Ce sont 3 projets très différents, de par leurs esthétiques, leurs parcours, leurs besoins. Des projets à fort potentiel artistique, dont les marges de progression sont réelles. Ces critères ont compté dans notre sélection. Une sélection qui s’est faite en plusieurs temps. Nous avons reçu très exactement 47 candidatures. Après un premier resserrement par l’équipe Django, une quinzaine de projets ont été présentés à un comité d’écoute élargi, composé de professionnels exerçant dans la Région Grand Est. Nous avons ensuite rencontré 9 groupes, afin de pousser plus loin la discussion et consolider ainsi notre choix.

Que comptez-vous leur apporter dans les deux années qui viennent ?

Le maximum d’autonomie possible, à l’aide de réponses sur mesure, pour qu’ils puissent exprimer leur talent, exercer leur métier et s’insérer durablement dans les réseaux de production et de diffusion de la filière musiques actuelles. C’est le rôle de notre pépinière : faire grandir chacun des groupes, interroger leur démarche artistique, leur démarche entrepreneuriale, agir comme une rampe de lancement.

Plus d’informations sur les groupes :
amorblitz
Difracto
La Bergerie

Volontaires à Django !

De novembre 2018 à juin 2019, nous avons eu le plaisir d’accueillir deux volontaires en service civique, Maugane Ginger et Baptiste Marlard. Une façon pour nous de renforcer nos initiatives dans le quartier, auprès des habitants, des partenaires, et leur permettre de se saisir toujours davantage de nos actions. Retour avec eux sur ces quelques mois passés à nos côtés.

Tout d’abord, en quoi ont consisté vos missions au sein de l’Espace Django ?

Maugane Ginger : L’ensemble de mes missions était très varié ! Difficile d’en dresser la liste complète, mais dans les grandes lignes je retiens ma présence aux côtés des artistes pendant les différentes interventions, les visites guidées de la salle, le stand sur le marché de Neuhof pour parler des actions Django aux habitants du quartier, le petit-déjeuner des partenaires pour croiser les informations de chacun et faire naître des initiatives communes. Je retiens aussi les petits boulots du quotidien, l’affichage dans la salle, les articles blog, le nettoyage de la cuisine… tous ces détails qu’on ne voit pas mais qui comptent pourtant !

Baptiste Marlard : C’était assez diversifié. Beaucoup de déplacements en extérieur, de présence sur le terrain, lors des actions hors les murs notamment. Nous devions aussi aller au devant des publics les soirs de concert, et apporter parfois une aide logistique. D’autres petites missions nous ont été confiées, en matière de diffusion, de communication. Il nous est arrivé enfin de prendre en charge certaines actions culturelles, je pense par exemple au Face A Face B, ces visites guidées de la salle. Et tant d’autres choses…

Laquelle de ces missions vous a le plus marqué/ apporté, sur le plan professionnel mais aussi humain ?

M.G. : Sûrement la Fabrique à Chansons, où nous intervenions avec le Weepers Circus pour écrire et composer une chanson avec une classe de primaire. Sur le plan humain, cette mission m’a réconcilié avec les enfants, et certaines séances ont été très émouvantes pour moi. Du point de vue professionnel, j’ai fait un bond en avant dans absolument tous les domaines auxquels j’ai été confrontée durant mon service civique, y compris ceux que je pensais connaître.

B.M. : J’ai beaucoup appris sur chacune de mes missions mais c’est vrai que notre présence lors des interventions hors les murs a sans doute été le plus enrichissant pour moi. Elles m’ont fait découvrir des profils d’artistes très variés, toujours soucieux de s’adapter pour mieux transmettre.

« Un quartier vivant, à vif et ouvert à recevoir autant qu’à donner. »

Un mot pour qualifier cette expérience ?

M.G. : Amour.

B.M. : Supercalifragilisticexpialidocious... Stimulant !

Quel souvenir garderez-vous du Neuhof ?

M.G. : Un quartier vivant, à vif et ouvert à recevoir autant qu’à donner.

B.M. : J’abordais le quartier sans a priori. J’en garderai le souvenir d’un territoire contrasté, plein de vie d’énergie et de potentiel.

Quelle est la suite pour vous à présent ?

M.G. : Voyager pour souffler un peu avant de reprendre sans doute une formation dans l’administration du spectacle vivant, ou souffler encore un peu…

B.M. : Probablement des interventions musicales ponctuelles et/ou sur le long terme dans des milieux les plus diversifiés possibles. Donner quelques cours individuels, prendre aussi plus de temps pour la musique et mes projets personnels. Et plus tard, peut-être m’orienter vers une formation dans le champ de la médiation culturelle.

OCTOBRE - Altin Gün + Anatolia - 12.10.18

Vendredi le 12.10, c'était Altin Gün.

Pour info, Altin Gün c'était la date coup de coeur de Ben, notre programmateur, qu'il a décidé de faire un peu en coup de poker en se disant que même si on avait 50 personnes dans la salle, ce serait un beau concert. Du coup, on était complet.

Je vais pas vous refaire le même laïus que pour l'Entourloop, mais vous avez compris le topo, hein. 

Sur cette date, j'ai même hérité de la saugrenue et fatidique gratitude exponentielle de me retrouver chargée de l'install' loge. C'est à dire que j'suis allée acheter du "quality gin and tonic, fresh vegetables, hoummos, preferably mountain cheeses, fairtrade chocolate" et qu'ensuite on a découpé des bâtonnets de carottes et rempli des petits bols de cahuètes.
Ouais nan, ça vend pas plus de rêve que ça en vrai.
Ah et je dis "on" parce que... MAAAUGAAANE est passééééeeee nous voiiiirrr (ça il faut le chanter en ondulant un peu une partie du corps de votre choix - votre propre corps de préférence). Maugane c’est une de nos anciens services civiques ! Si vous allez voir la première chronique, elle est sur la photo.

 

Enfin, même avec ma copine Maugane dans le coin, franchement j'y allais pas méga sereine, parce que je suis une froussarde et que l'Entourloop était un peu restée en travers de la gorge de l'aspirante perfectionniste reloue angoissée que je suis.

J'étais genre comme ça :

"Quand je vais à une soirée et que je commence à agir bizarrement parce que je ne connais personne"
Sur le chien :
"Ne faites pas attention à moi, j'ai peur"

Sauf que je connaissais Everybody, mais c'est pas le sujet. 

Du coup je me suis bloquée touuuuute l'après-midi pour préparer mon bar, avec de la musique super fort, et c'était pas si pire.

Cette fois on a eu un joyeux mélange d'anciens bénévoles dont c'était la première date du trimestre, de nouveaux et la petite équipe de potentiels-futurs-habitués-bénévoles. On a fait la visiiiite, on a fait un brieeeef, tout çaaaa, histoire de faire ça propre, et tout le monde était fier et joyeux et jaune et ça c'était cool.

On a même essayé de faire un tour de présentation équipe Django/bénévoles avant de manger, mais malgré toute notre bonne volonté, on a jamais réussi à ressembler à autre chose qu'à un groupe d'alcooliques anonymes affligés de mutisme profond et de reflux gatro-oesaphagiques acides.

 

 

Ensuite ça s'est plutôt pas trop mal passé, mis à part qu'on a galéré avec un fût et que c'en est sorti en tonnes de mousse pendant un peu trop longtemps mais on a fait face bravement, et le concert avait l'air cool et un moment j'ai même laissé mes bébés canards travailler seuls derrière le bar pendant que je me fumais une clope parce que l'indépendance c'est important.
Ne me dite pas que vous n'avez pas appris à nager vachement plus vite après que vos parents vous aient balancés à la mer pendant vos vacances à Mirabel-les-Pins en 2001.

 

 

Evidemment je suis pas vraaaaiment allée écouter le concert, parce que :

1) c'était complet
2) je fais 1m59,5 alors je vois rien, même quand y'a que 28 personnes dans la salle
3) quand Ben kiffe un groupe, il le KIFFE alors ça fait 6 mois que j'écoute du Altin Gün en boucle - ça loupe pas, les seuls concerts que je finis par vraiment apprécier, c'est ceux auxquels j'adhère pas trop au début, comme quoi, le rabâchage auditif a un effet positif de lessive Mir sur mon cerveau.

Ah mince, j'avais dit que j'abrégeais.

Euh, on a tout bien plié tout bien rangé, tout bien pris le temps de papoter, et on est tout bien partis boire un verre ensuite.

Moi j'étais contente.

Et prête pour la prochaine.

Notre « coloc'» culture

Créé en 2010, l’Espace Culturel Django Reinhardt est une plateforme pluridisciplinaire composée à la fois d’une salle de concert (association BeCoze), d’une médiathèque (ville de Strasbourg) et d’une école de musique (CSC Neuhof). De belles synergies propres à un équipement de proximité, capable de faire naître le désir de musique et de culture. Rencontre avec Valérie Wild, responsable de la Médiathèque du Neuhof et Laetitia Quieti, directrice de l’Ecole de musique du CSC Neuhof.

La Médiathèque et l’Ecole de musique sont deux entités fortes de l’Espace Culturel. Pouvez-vous nous décrire vos activités respectives ?

V.W. : La médiathèque du Neuhof est un lieu de découvertes, de rencontres, d’échanges et de convivialité au sein de l’Espace Culturel Django
Reinhardt. Nous mettons à disposition de tous les publics des collections variées tels que des romans, des périodiques, des livres d’images, des bandes dessinées, des DVD, des CD,... Outre les collections, la médiathèque dispose d’une salle multimédia, d’une salle de travail, d’un espace presse et d’un espace « petite enfance ». Nous proposons par ailleurs un programme culturel régulier pour les petits et les grands, et nous participons aux manifestations culturelles locales et nationales. La création et le développement de partenariats avec les structures éducatives et sociales du quartier et de la ville, afin de contribuer au développement de la pratique de la lecture auprès des publics jeunes et adultes, font
également partie de notre engagement.

L.Q. : Comme toute école de musique, notre offre s’articule autour de la pratique vocale et instrumentale, à partir de 3 ans et sans limite d’âge. Au delà de cette proposition, notre équipe s’investit chaque jour à être actrice de la démocratisation culturelle sur le quartier en rendant
l’apprentissage musicale accessible à tous. Nous restons soucieux de laisser les habitants acteurs de notre démarche en valorisant leur savoir-faire : plusieurs professeurs sont issus du quartier et prennent à cœur la transmission de leur culture (jazz manouche, flamenco, etc.). Nous mettons aussi l’accent sur les musiques traditionnelles et privilégions l’oralité ainsi que la pratique collective. Nous tentons enfin de rester dans une constante dynamique de projets et de travail en réseau, afin de donner à nos élèves l’opportunité de s’épanouir hors de nos murs.

Vos projets ont-ils évolué depuis la création de l’Espace en 2010 ?

V.W. : Oui et c’était l’objectif de faire évoluer les propositions de la médiathèque. Des séances de jeux vidéo, de jeux de société, des ateliers
numériques individualisés, des projets culturels à l’année selon un thème avec notamment une belle résidence d’artiste en 2017 et toujours des collections régulièrement mises à jour.

L.Q : Oui ! Au fil des ans, nous avons fait de la créativité, du dynamisme et de la participation des habitants notre principal credo. De ce fait, depuis sa création en 2008, notre école est en constante évolution. Nous avons emménagé avec une centaine d’élèves et accueillons aujourd’hui 275 apprentis musiciens. De nouvelles disciplines et de nouveaux projets ont aussi vu le jour.

Quelques particularités en cette rentrée ? Quels sont vos projets pour cette nouvelle saison ?

V.W. : Une nouvelle année qui commence autour de la thématique de l’humour. Avec des spectacles, des temps forts, des accueils de classes et plein d’autres surprises à découvrir.

L.Q. : Cette nouvelle rentrée marque les 10 ans de l’école de musique ! 10 ans de projets, de belles énergies et de rencontres ! C’est l’occasion pour nous de fêter dignement cet anniversaire à travers plusieurs manifestations... On ne vous en dit pas plus...

Et comment se passe la vie au sein de cette grande « coloc » ?

V.W. : Une grande coloc pleine d’énergie et qui permet de belles rencontres.

L.Q. : Grâce à la présence des trois entités, de beaux projets ont pu voir le jour. Nous sommes aujourd’hui aux prémisses d’une belle collaboration et espérons que les années à venir nous permettront de partager davantage de moments croisés.

Est-ce une chance pour le quartier et ses habitants ?

V.W. : C’est une grande chance pour un quartier d’avoir un établissement de proximité avec une telle richesse de programmations. Il y en
a pour tous les âges, des plus petits aux plus grands, chacun peut y découvrir un artiste, y trouver de quoi lire ou écouter, y apprendre à
jouer d’un instrument. Le public est au rendez- vous et nous fait part régulièrement de sa satisfaction.

L.Q. : L’accès à la culture, sous toutes ses formes est toujours une grande chance et doit rester une priorité pour le quartier et ses habitants !

Parole d'habitante

De l’enfance au troisième âge, de la crèche à la salle de concert, de la pratique artistique au rendez-vous cinéma, l’Espace Django se veut accessible à tous, quels que soient son âge ou ses goûts. Clin d’oeil d’une famille nouvellement arrivée dans le quartier – Agnès Heinrich de la famille Grigore, qui a participé à plusieurs de nos actions.

Comment avez-vous connu l’Espace Django ?

Je suis passée souvent devant l’espace Django depuis son ouverture, en allant à la médiathèque ou pour prendre le tram. Le programme était affiché sur la façade, mais longtemps je ne me suis pas sentie concernée, c’était surtout des concerts de musiques du monde.

Comment vous est venue l’envie de franchir sa porte ?

Une amie m’a parlé des séances de cinéma pour enfants les 1ers dimanches du mois. Mais la première fois que je suis venue, c’est pour un atelier parent-enfant de théâtre d’ombre, pendant les vacances scolaires. J’avais vu une affichette dans le quartier et par chance, il restait encore des places pour mon fils de 7 ans et moi. On a participé à 2 jours sur les 3 possibles : c’était super. Et en plus, gratuit !

« Ce qui me frappe, c’est de voir des prestations aussi variées et d’une telle qualité, très accessibles, et dans une ambiance bon enfant. »

À quels événements avez-vous assisté cette saison au sein de l’Espace Django ?

Après l’atelier parent-enfant, j’ai été informée par mail du spectacle « Dans ma forêt » : un spectacle d’ombre, poétique et sensuel, auquel j’ai emmené mon fils. Puis j’ai vu sur le site de Django que des concerts étaient organisés en journée – les concerts « à la bonne heure ». Du coup j’ai pu accompagner 4 résidents de l’ARAHM dans laquelle je travaille, à un concert du chœur de l’Opéra national du Rhin. Et nous sommes allés à deux reprises au CinéDjango avec mon fils : pour « Le livre de la jungle » et « 1001 pattes ».

Une action en particulier a-t-elle retenu votre attention ?

Ce qui me frappe, c’est de voir des prestations aussi variées et d’une telle qualité, très accessibles, et dans une ambiance bon enfant. Personnellement, les morceaux chantés par le chœur de l’Opéra national du Rhin, simplement accompagné par un pianiste remarquable, dans cette salle d’une acoustique excellente, m’ont particulièrement émue.

Vous vivez depuis peu au Neuhof, comment vous y sentez-vous ?

J’aime beaucoup vivre ici. Le Neuhof allie l’ambiance conviviale et solidaire d’un village, la diversité culturelle et les infrastructures de la ville : LAPE, médiathèque, Espace Django, CSC Neuhof et de nombreuses associations.. C’est un quartier vivant !

Futsal en musique

Depuis le mois de septembre 2017, nous participons activement aux matchs du FC Neuhof Futsal, club de deuxième division nationale qui suscite un fort engouement ici dans le quartier ! Pour sa première saison à ce niveau, le club a d’ailleurs reçu trois prix : « Meilleur public de D2 », « Meilleur entraîneur de D2 » et « Meilleur gardien de D2 ». Nous y assurons l’animation musicale des temps forts de chaque match, à la façon des « streetballs américains » (avant-match, entrée des joueurs, mi-temps, buts). Une façon originale de soutenir l’un de nos partenaires et d’aller à la rencontre de ses supporters. Kenny Tanovan, dirigeant et co-président du club, nous parle de cette aventure.

Pouvez-vous brièvement nous parler de l’équipe de Futsal : d’où est-elle partie, où en est-elle maintenant ?

A la base, en 2010, c’était le Stockfeld Futsal. En 2014 le club a fusionné avec le Sporting Strasbourg Futsal, mais la plupart n’était pas d’accord. En 2016, Redouane Dalil et moi-même avons décidé de le reprendre avec l’aide d’anciens joueurs et des jeunes du quartier. Nous avons construit deux équipes et le succès fut au rendez-vous dès la fin de l’année : un titre de champion de DH pour l’équipe 1 et un titre d’excellence pour la réserve. Pour l’équipe 1, il y a même eu une montée en D2 national ! Depuis, le club évolue au niveau national. Il s’est maintenu en arrivant 5e cette année, après un beau parcours jusqu’en 8e de finale en coupe de France. Il a aussi changé
de nom – c’est désormais le Neuhof Futsal !

Django met en musique la plupart de vos matchs : comment est né ce partenariat ?

La relation Django/Neuhof Futsal est née de ma rencontre avec Mourad Mabrouki, le responsable de l’action culturelle de l’Espace Django. Nous nous sommes parlés et très vite a émergé la volonté de travailler ensemble pour soutenir le club au travers d’une ambiance musicale
et festive.

« Du bon son, connu souvent, méconnu parfois... »

Une façon de motiver l’équipe et les spectateurs ? Une façon aussi de relier sport et musique ?

MC Baya anime les matchs et crée une atmosphère particulière avec les supporters, qui motive l’équipe du début à la fin du match. Du bon son, connu souvent, méconnu parfois, ponctué de jingles accrocheurs pour transcender le stade et les joueurs !

Que pensez-vous du travail effectué par l’équipe Django dans le quartier ?

Leur travail dans le quartier, les concerts, les artistes programmés, la possibilité pour les habitants du quartier de participer au spectacle
pendant les QuartierLibre... C’est énorme ! Il y a aussi le Django Soul Train, un événement-phare au Neuhof et dans tout Strasbourg. Sans oublier la mise à disposition de la salle aux associations du quartier qui en auraient besoin, pour valoriser leurs actions.

D’autres projets en vue ?

Continuer le travail avec Django bien sûr ! Et pourquoi pas d’autres initiatives à la rentrée prochaine, comme des concours ou des happenings à la mi-temps. Voire même une soirée Neuhof Futsal à Django ?

A VENIR :
L’Espace Django sera à nouveau aux côtés du FC Neuhof Futsal pour la reprise de la saison, en septembre 2018, mais également sur tous les autres projets culturels de territoire (nos PACTe) menés par les forces vives du Neuhof.

La fabrique à chansons

Et si tous les enfants pouvaient avoir accès à une pratique chorale, partager  ensemble, rencontre des oeuvres, des artistes ? Telle est l’ambition de la « Fabrique à Chansons », ce dispositif national à l’initiative de la SACEM, qui entend sensibiliser les élèves au processus de création musicale, au travail d’écriture et de composition. En 2017, nous avons eu la chance d’être retenu pour conduire cette belle action (la seule salle en Alsace !), en partenariat avec la classe de CM1 de l’école Ziegelwasser au Neuhof. Rencontre avec Mme Kugler, l’enseignante de cette classe émérite !

 

En quelques mots, en quoi a consisté la « Fabrique à Chansons » ?

La Fabrique à Chansons est un dispositif qui associe un artiste, une classe et une salle de concert. Avec l’aide d’un artiste – ce fut le clarinettiste Denis Leonhardt du Weepers Circus dans notre cas, les élèves écrivent une chanson (paroles et musique), puis ils la chantent dans une « vraie » salle de spectacle devant un « vrai » public. En France, une cinquantaine de projets ont vu le jour comme le nôtre. Concrètement, avec Denis, nous sommes partis des idées des élèves : ils ont voulu raconter le voyage d’une petite fille à travers différents pays, les pays d’origine de leurs parents. Ils ont donc interrogé leurs parents et à partir de ces interviews, nous avons pu écrire les paroles de la chanson puis la musique. Les enfants ont ensuite appris ces paroles, que nous avons fini par chanter au sein de l’Espace Django.

Aviez-vous des attentes précises, du point de vue de l’enfant, du point de vue du groupe au sens large ?

Pour moi, ce projet est intéressant à de nombreux points de vue. D’abord, comme tout projet, il est fédérateur et permet de souder le groupe classe. Il permet également de travailler des notions fondamentales mais de façon différente et plus motivante pour les élèves. À travers des projets comme celui-ci, certains élèves discrets se révèlent et s’épanouissent.

« À travers des projets comme celui-ci, certains élèves discrets se révèlent et s’épanouissent. »

Les enfants étaient-ils enthousiastes à l’idée de participer à cette création partagée ?

Les élèves ont dès le départ été très enthousiastes quant à ce projet : écrire une chanson et se produire sur scène... Le rêve !!!! Certains d’entre eux ont même imaginé que notre chanson allait être chantée par les Enfoirés au Zénith de Strasbourg !

Comment s’est passé la rencontre/le travail avec l’artiste Denis Leonhardt du Weepers Circus ?

La rencontre avec Denis a été riche et chaleureuse. Denis est arrivé dans la classe avec ses instruments de musique, ses baskets rouges et son grand sourire. Il a toujours été très à l’écoute des élèves et il a toujours insisté sur le fait que cette chanson était leur
chanson. Les enfants ont eu toute liberté pour proposer leurs idées et Denis a toujours tenu compte de leur choix, aussi bien pour
les paroles que pour la musique. Il a toujours eu une grande confiance en eux. Les enfants ont été ravis de travailler avec lui. Le voir sur scène avec son groupe a été pour eux un chouette moment.

Quelle trace a laissé la Fabrique au sein de votre classe ?

Les élèves ont été fiers de leur travail. Chanter devant les copains de l’école et devant leur famille a été un moment magique et important pour eux.

A VENIR :
À nouveau lauréat du dispositif, l’Espace Django remet le couvert en 2019 avec la nouvelle version de la « Fabrique à Chansons », cette fois-ci réservée aux collégiens : « la Fabrique électro » ! L’artiste Chapelier Fou, programmé la saison dernière, sera à l’honneur, ainsi que les élèves du collège Solignac qui auront la chance de collaborer avec lui. Une création commune et partagée sur l’année, qui leur permettra de rencontrer d’autres jeunes de Nancy et du Verdunois, eux aussi lauréats de ce beau projet.

Une récré pas comme les autres...

Dresseur de bulles, homme-orchestre, bluesman, chanson française, danse contemporaine...
Nombreuses ont été les formes mises en avant lors de nos récréations artistiques, ces impromptus surprises en milieu scolaire, à l’heure de la pause. Mais nous n’avions encore jamais mobilisé les élèves eux-mêmes... C’est désormais chose faite ! Grâce à cette récré spéciale avec le chœur de l’Opéra national du Rhin en avril dernier, nous avons pu travailler avec la chorale des élèves de l’école Reuss 2. Cinquante enfants, quarante chanteurs et un instant magique dans la cour de cette école, partagé par tous, petits et grands. Rencontre avec Armelle Lemoine, qui enseigne dans l’établissement et en dirige la chorale.

Depuis combien de temps existe cette chorale ? Depuis quand la dirigez-vous ?

J’ai commencé cette chorale à l’école Reuss 2 il y a 6 ans. Avant, il n’y en avait pas à l’école. Tous les élèves du CE2 au CM2 peuvent s’y inscrire, j’accepte tous les élèves, peu importe leur niveau en chant. En début d’année, ils m’écrivent ou me disent les morceaux qu’ils aimeraient chanter et je choisis alors parmi cette liste. Nous chantons par exemple des morceaux de Soprano, de M. Pokora, de Black M, des Kids United. Quelques fois, j’apporte aussi à leur culture musicale des morceaux de Camille, de Zaz ou d’autres artistes qu’ils n’écoutent pas forcément.

« Cette année, les petits chanteurs étaient 50 à participer à ce beau projet avec l’Opéra du Rhin. »

De combien d’enfants est-elle composée ? Combien de cours reçoivent-ils chaque semaine ?

Cette année, les petits chanteurs étaient 50 à participer à ce beau projet avec l’Opéra du Rhin. Nous nous voyons deux fois par semaine les mardis et jeudis de 13h à 14h. Les enfants peuvent rester manger les jeudis midi s’ils le souhaitent. Je fais également quelques fois des ateliers de percussions pour ceux qui sont motivés, notamment avec des djembés, pour qu’ils puissent nous accompagner lors des chants.

Quand avez-vous entendu parler pour la première fois de ce projet avec le chœur de l’OnR ? Qu’en avez-vous pensé ?

Je crois que Mourad Mabrouki de Django m’en a parlé en octobre 2017, il m’a demandé de réfléchir, mais vu la beauté et l’originalité du projet, je lui ai bien évidemment dit « oui » très vite !

Comment se sont déroulées les différentes séances de travail ?

La chef de chœur de l’Opéra, Sandrine Abello, m’a d’abord envoyé les partitions du « Chœur des gamins » et de « Voici la quadrille » tirés de l’Opéra de Carmen de Bizet. Puis nous avons répété avec la chorale deux fois par semaine. Les premières répétitions n’étaient pas faciles mais les élèves étaient motivés malgré la difficulté des chants et le caractère inhabituel de ce répertoire. En février et en mars, nous avons eu la possibilité de répéter directement dans la salle de l’Espace Django. Grâce à la motivation et l’enthousiasme de Sandrine Abello, ces deux répétitions ont été très agréables et constructives pour nous. Au mois d’avril, nous sommes allés chanter avec les 40 choristes de l’Opéra Grenier d’Abondance, un moment magique ! Les choristes et Sandrine Abello nous ont accueillis avec beaucoup de générosité et de chaleur, et nous en gardons tous un souvenir inoubliable. En parallèle, Hervé Petit nous a permis d’assister à des répétitions générales de Werther et de Eugène Oneguine à l’Opéra, mais aussi de visiter les coulisses et les loges. Bien sûr, pour les élèves du Neuhof, ces moments à l’Opéra ont été merveilleux.

« Ils étaient nombreux à avoir peur, ils avaient le trac et ils étaient très excités... »

Pouvez-vous nous décrire l’ambiance au sein de la chorale le jour J, juste avant de se produire dans la cour de l’école ?

Les enfants de la chorale étaient heureux de faire cette surprise à tous les élèves de l’école pendant cette « récréation musicale ». En même temps, ils étaient nombreux à avoir peur, ils avaient le trac et ils étaient très excités aussi de retrouver les voix fabuleuses et puissantes des 40 choristes de l’Opéra qui chanteraient derrière eux. Mais finalement, tout s’est très bien passé, avec beaucoup de joie et d’émotion ! Et ils se sont pressés pour répondre aux questions des journalistes et raconter leur aventure.

Quels ont été les retours des enfants, de la chorale et des spectateurs qui ont pu apprécier ce concert impromptu ?

Pour les enfants de l’école qui ont assisté à ce concert quelque peu particulier, ce moment a été une vraie surprise, qu’ils ont visiblement beaucoup apprécié. Le retour auprès de leurs enseignants respectifs a été très positif. Les collègues enseignants ont également beaucoup apprécié ce moment « improbable » où 90 chanteurs, dont les 40 choristes de l’Opéra du Rhin, ont chanté du Carmen dans la cour de Reuss pendant la récréation ! Les élèves de la chorale pour leur part étaient ravis, surtout que certains d’entre eux ont pu échanger quelques mots avec la chef de chœur et les chanteurs de l’Opéra. J’ai aussi ressenti chez eux de la fierté d’avoir réussi ce défi et d’avoir été à la hauteur d’une telle aventure musicale ! Encore aujourd’hui, ils demandent régulièrement de chanter ces deux extraits de Carmen et avec enthousiasme. Cette belle aventure est aussi humaine. Les enfants ont beaucoup apprécié de partager ces moments avec Mourad Mabrouki de Django, mais aussi avec toute l’équipe de l’Opéra du Rhin qu’ils ont un peu rencontrée et surtout Sandrine Abello, qui s’est montrée très enthousiaste, encourageante et chaleureuse avec eux. Nous sommes tous sortis de ce projet souriants et ravis. Faire venir les artistes de l’Opéra du Rhin vers les enfants du Neuhof pour partager ce moment musical si riche et étonnant, quelle belle initiative.

Merci à l’Espace Django !

A VENIR

Ce trimestre, Manuel Bastardo dit « Le Rat dit Noir » écumera pendant une semaine (du 19 au 23 novembre) les cours de récréation des écoles maternelles et établissements liés au handicap du Neuhof.

Une gueule, de gros bras musclés, un petit gilet noir et le tour est joué : le Rat dit Noir entre en scène, et cette fois par surprise ! Ce circassien de haut vol entraînera les enfants dans un monde féerique, de rires et de performances. Le cirque comme on l’aime, la tête dans les étoiles et le cœur en apesanteur.

Vidéo : Battle HIP HOP'ÉRA - Illusion Crew vs Ballet de l’Opéra National du Rhin

Un danseur de ballet sur des airs de hip-hop ? Un danseur hip-hop sur des airs d’opéra ? Une arabesque face à une coupole ? Venez découvrir ce moment inédit entre des danseurs aux styles et aux parcours différents, mais pourtant si proches : le Hip-Hop et l’Opéra. La compagnie Illusion Crew d’un côté, le Ballet de l’Opéra National du Rhin de l’autre. Plus qu’une battle, une véritable rencontre où l’art du corps réunit les univers. Un moment exceptionnel, à ne manquer sous aucun prétexte !

Le Débrief avec Tekova Squad - Episode 01

Découvrez le tout premier épisode de notre nouvelle série « Le Débrief » ! Avec Tekova Squad, qui revient pour nous sur l'histoire de leur groupe et la place du reggae à Strasbourg...Tout un programme !

L’interview « ni relue ni corrigée » : Baya N’Dongui

Salut tous !

Je vous présente le nouveau concept du Fil d’Emma, des interviews de mes bébénévoles adorés, en version « sans filet de sécurité ». Lisez, vous comprendrez.

Emma : Salut, je t’interromps deux minutes dans ta soirée (et dans la mienne) pour une petite interview. Je te présente le concept : j’ai une liste de questions numérotées de 1 à 10. Tu en choisis 5, au hasard et sans les avoir lues, et tu y réponds (je te rassure c’est pas compliqué). Mais attention, tout ce que tu diras ne sera ni relu ni corrigé. Ça te va ? Alors c’est parti. Est-ce que tu peux te présenter très rapidement, s’il te plaît ?

Baya : Ça marche. Alors, je m’appelle N’Dongui Baya, je suis habitant du Neuhof et je suis bénévole à Django.

: Okay, alors choisis un chiffre entre 1 et 10.

B : [choisit un chiffre que nous garderons secret pour éviter que les autres ne copient]

: [lis la question]. Allez, avoue tout et mettons une bonne fois pour toute terme à ce débat… C’est qui ton ou ta préféré(e) ici ?

: [rire] Est-ce qu’on peut répondre « j’en ai pas » ?

: Oui, t’as le droit. C’est un peu facile, mais t’as le droit.

B : Mais c’est parce que j’ai pas de préféré, je vous aime tous, vous êtes une équipe, c’est compliqué.

E : Très bien. Deuxième question. [Choix du chiffre]. Depuis combien de temps es-tu bénévole à Django ?

B : Depuis, deux ans hein ? Deux ans et demi ? Depuis le début.

: Troisième question. Si tu devais te réincarner en un chanteur ou une chanteuse pourri, qui est-ce que ce serait ?

B : Pohpohpoh… Mais ces questions… Un chanteur pourri ? Euuuh, c’était qui le groupe qui a fait la première partie de euh… [rire] [rire] t’es sûre que tu veux noter ? Hein ? Je le dis ou pas ? [rire] Voilà ! On parle de franchise ou pas ? [rire] Je t’en donne, moi ! [rire] Allez, allez, Louane. Louane. Mais c’est pas sincère, hein !

E : Okaay, euh, quatrième question. Un souvenir ou une impression de ta première date ?

: [réfléchit longuement] Le catering.

E : … le catering ? Ta première date c’est le catering qui t’as… ?!

B : C’est ça, les Hirondelles, big up ! La première date j’ai découvert qu’y avait euuh, un traiteur, voilà, première date j’ai fait « ah, ah ouais, ça, okaay, okaay » voilà, voilà.

E : Dernière question. Quelle est ta tâche principale ici ?

B : Mettre l’ambiance. Mettre l’ambiance, la bonne humeur, et euuh… C’est compliqué parce que ma tâche ici elle est polyvalente. Quand je vois que des gens dans la salle sont pas à fond, qu’y a pas l’ambiance, je vais les faire lever, ou je vais… Je gère la salle comme je peux en fait.

: Merci beaucoup, je vais encore te demander une dernière chose : une photo. Et je t’enverrai la retranscription pour que tu certifies qu’elle n’a été ni relue ni corrigée.

: [rire] [rire]

 

Interview certifiée ni relue ni corrigée par Baya N'Dongui. 

Vidéo : Ouverture de saison 2018/19

Retour en vidéo sur notre ouverture de saison 2018/19 le samedi 29 septembre 2018 à l'Espace Django. Un programme 100% euphorisant avec 10LEC6, Hip Hop'éra (Illusion Crew x Ballet de l'Opéra National du Rhin , Radio FMR, Rat dit noir et BOMBATUC).

On pousse les murs !

L'Espace Django fait peau neuve et pousse les murs pour encore mieux vous accueillir !

A bientôt à Django !

SEPTEMBRE - L’Ecoute de prog’ et l’Ouverture de saison !

Ca y est, la rentrée est passée.

Ça fait un peu l’impression d’être balancé dans un toboggan aquatique par un pote farceur, et t’as plus qu’à fermer les yeux et espérer que ton maillot de bain ne s’arrache pas avant que t’arrives en bas.

 

Y’a eu l’Ecoute de Prog’le 21.09, qui a plutôt bien marché puisqu’on est passés d’une dizaine de personnes l’année dernière, à plus d’une centaine cette année (super, on sera donc mille l’année pro’).
Ben avait préparé un Powerpoint, Pierre a déroulé le projet point après point, et Mourad a passé son temps à regarder dans le vide et à glousser avec des copains assis dans le public, un peu comme ce mec qui a atterri dans le binôme du meilleur élève de la classe et qui a rien lu de l’exposé avant l’oral.

 

Ensuite, on a eu la Semaine de Colo, avec nos nouveaux pépiniéristes, Amor Blitz, la Bergerie, et Difracto.
Et vu leur tête le lundi matin, ils ont assez mal vécu d’avoir pensé niquer le système en zappant la case « bureau » pour faire de la musique, tout ça pour finalement se retrouver enfermés toute la journée dans une salle à la lumière blafarde avec un Powerpoint qui bug et du café pas bon servi dans de petites tasses en carton.
Mais ça va, ils ont été sages, et puis à la clef des deux jours de cours intensifs, ils ont chacun eu droit à une journée de résidence sur scène pour se dégourdir les pattounes.

 

Histoire de monter un peu en press’ et de s’échauffer avant le grand jour, on  a eu l’Apéro-mix DjangoTonic, le 27.09 et comme j’aime bien le gin, je me souviens plus trop de ce que j’aurai pu vous raconter là-dessus, mais rassurez-vous, y’a deux pages qui arrivent ensuite, hihi.

 

Le 29.09, c'était l'Ouverture de saison !

Et encore, encore de la nouveauté. Bordel ce qu'on aime bien se rajouter des difficultés dans tous les sens, on aime vraiment beaucoup trop ça. Bon, celle de cette année... celles de cette année ?... eh bien la première c'était qu'on avait un nouveau bar, dont les travaux avaient terminé la veille à 17h, livré avec la moitié des équipements, pas rodé ni testé, pour un freestyle du sale en conditions réelles de public.
La deuxième, c'était que Mourad était pas là. EH LES GARS IL EST DEVENU PAPA UNE DEUXIÈME FOIS HIIIII J'AI TROP HÂTEEEEE UN NOUVEAU BÉBÉ DJAAANGOOOO En plus c'est une fiiille, mais bon en vrai ça on s'en fiche parce que bon hein, sans vouloir le vexer, qu'il soit là ou non, on s'en sort tout pareil. Comme on s'en sortirait sans Ben, sans Pierre, comme eux s'en sortiraient sans m.... ah ça non, hihih.

Bref c'était la grande première, la grande folie, la grande sensation (c'est dans un sketch pourri j'crois, mais en le cherchant sur Google, je tombe que sur des articles sur le libertinage, alors restons-en là), et comme d'hab', j'étais toute chose.

J'avais une super team de bénévoles tous bien rodés de l'enfer pour assurer derrière notre demi-bar, alors même si  :

1) On a jamais retrouvé cette p*tain de machine à expresso (mais OÙ EST-CE QUE JE L'AI MISE c'est encore un coup de « j'ai voulu la ranger du coup je l'ai perdu » mais ça mais c'était sûr, le bordel c'est SAIN, okay ??)
2) J'ai jamais réussi à connecter en Bluetooth l'imprimante Bixolon à son périphérique SumUp (je fais genre c'est compliqué exprès pour me dédouaner)

Eh bien tout était tout de même presque prêt dans les temps.

Ensuite, on a entendu s'approcher les tambours de la Bombatuc, qui étaient partis en déambulation près d'une heure et demie avant dans tout le quartier du Neuhof. Ça faisait grave tambours de la Moria (pour les incultes non-amateurs de nains et autres elferies, voilà la rèf - perso je joue Aragorn), en un peu plus joyeux quand même. Ils ont rameuté un tas de gens super impatients ("c'est quaaand le spectacle de l'Opééraaaaa ?") mais avant de les laisser entrer dans la salle, on leur a encore mis dans les pattes Rat Dit Noir, un artiste de cirque qui jonglait avec le feu et faisait voler des diabolos - ce à quoi j'ai envie d'ajouter "haaaan, des DIABOLOS ? Nan mais c'est teeeeellement 2005 !!" mais en vrai les enfants avaient l'air absolument enchantés et ses tricks n'ont laissé personne indifférent (pas même Baya, qui a pourtant bien plus de 6 ans et demi).

Ensuite on les a laissé entrer, et là j'ai un peu perdu le fil pendant quelques heures.

Y'a eu le battle Hip Hop'éra ("c'est quaaand le spectacle de l'Opéééraaaa ? Je peux acheter mes billets ooooùùùùù ?") suivi du concert de 10LEC6 ("Ah mais c'était pas le spectacle de l'Opéraaaa ?? Mais du coup on est où et que se passe-t-il, où suis-je, qui sont ces gens qui boivent de la bière et cette musique battant la chamade ? Où est le velours rouge, qui êtes-vous madame ?! Comment suis-je arrivée au Neu... pardon, au Neuhof ?!!!") et c'était bien cool, surtout que la chanteuse a invité plein de gens à monter sur scène, dont une demoiselle qui nous a fait une session danse de folie, et ça c'était (aussi) cool (si vous aimez pas mes tics de langage, déso pas déso). D'autant qu'y avait d'autres spectateurs en arrière de scène qui étaient un peu moins glorieux niveau choré' (mais pas déméritants, allez).

Le tout était suivi par Radio Caddie, une radio... bah dans un caddie... qui nous a préparé de petits podcasts que pouvez retrouver ici.

En plus de ça, tout roulait comme sur des roulettes beurrées en coulisses.

Tout le monde nous a dit qu'on était trop géniaux, une spectatrice m'a dit que j'avais un sourire éclatant (je pose ça là, hein), et puis hop, c'était fini, il était minuit et des poussières, on a pulvérisé le chiffre bar de l'année dernière, on a fait un maxi ménage, je suis partie avec les clefs du frigo en laissant les retardataires mourir de soif, et avec tout ça J'AI OUBLIÉ DE RAMENER MES BÉBÉS PLANTES DANS LE HALLL AAARHHHHH !!!! Et voilà, la saison était ouverte.

Et en prime, parce que la vie ça va trop vite au moins comme une fusée, on a déjà l'aftermovie de l'événement (yeah yeah je te le forward en hyperlink pour que tu me feedbackes okay, on en parle sur l'intra-chat après ma form' en codèv' , bon pour toi ?)

Bon bah voilà, ça c’était pour septembre… Et en octobre on a 4 concerts et 1 QuartierLibre.
J’essaierai d’abréger, mais je promets rien ! Je suis bien plus bavarde sur clavier qu’en vrai.

Allez, bisous les pinsons frits.

SEPTEMBRE - MyDjango, l’équipe et le Fil d’Emma

Eh salut.

Enchantée, moi c’est Emma.

J’ai l’honneur d’avoir une rubrique rien que pour moi sur le site depuis la rentrée, alors voilà, comme j’suis polie, mon premier texte sera une petite présentation générale : de moi-même (jet de fleurs), de l’équipe, et du pourquoi du comment.

On se lance ?

Je suis « assistante administrative » (mouais, pas incroyable comme nom) mais aussi responsable des bénévoles de l’Espace Django, et je supervise tout ça depuis le bar les soirs de concert (derrière le bar, hein, pas accoudée au dit-bar à écluser des bières). Je rappelle aussi de temps à autre aux mecs du bureau que se nourrir à midi n’est pas superflu, qu’il vaut mieux ne pas oublier les personnes avec qui ils ont rendez-vous plus de vingt minutes devant la porte, et que non, le café ne réapparaît pas tout seul une fois le paquet vide. Ah, Ben me fait signe de préciser que j’aime aussi les salades servies dans des bocaux en verre et les animaux bizarres et mignons – à raison d’un animal chouchou par cycle de 4 mois.

Enfin bref, comme je voue un amour inconsidéré à ma petite équipe de bénévoles et que j’nous trouve vraiment cool, j’ai pris l’habitude de caser dans mon emploi du temps déjà bien chargé  l’écriture d’un compte-rendu de chaque concert et des trucs drôles qui nous sont arrivés. Ça a un peu mieux marché que prévu, puisque Pierre s’est dit que ce serait pas mal de développer ce format « en coulisses » et de le partager au monde entier (vous), histoire que vous ayez un aperçu de ce qui se passe chez nous, derrière les sourires de nos bénévoles, le gros son et les flyers.

Bon, mais assez parlé de moi, je vous présente le reste de l’équipe Django ?

Y’a Pierre, le directeur (celui qui fait les papiers maxi importants, qui présente mieux que tous les gendres bien intentionnés de la planète, et qui est plus efficace que douze chirurgiens-horlogers suisses), Ben, le programmateur (le type qui a réussi à convaincre tout le monde que le payer pour zoner sur Youtube et aller voir des concerts était la chose la plus naturelle au monde) et Mourad, le responsable de l’action culturelle (celui qui traine partout sauf dans le bureau, l’homme de terrain, des cours de maternelle aux maisons de retraite, en passant par les crèches, les établissements médicalisés, les assos du quartier, et le kebab du coin – supplément frites et harissa).

Il y a aussi notre « Pôle Comm’ », composé de Julien, Chloé (les affiches placardées dans tout Strasbourg, les plaquettes dans les bars, et tout ce qui touche de près ou de loin à une publication sur papier glacé, c’est eux) et Kéo, l’homme de l’ombre qui travaille depuis trois écrans et douze fuseaux horaires différents.

En plus de cette équipe permanente, on accueille aussi deux services civiques : cette année c’est Ophélie et Zoé, qui ne savent pas encore ce qui les attend…

Ah, et puis les techniciens, évidemment (je le dis juste au cas où l’un d’entre eux tomberait sur cet article, ce dont je doute, puisque « passer deux heures à rédiger de la petite conversation, c’est vraiment du taff de mec assis derrière son bureau, les câbles vont pas s’rouler tous seuls hein »).

Enfin bref, on a repris cette belle salle en janvier 2016 et depuis, on fait de notre mieux pour réaliser un tas de projets intéressants, importants, pertinents, et tout ça.

Et oui, on en parle de manière très polie sur un tas de supports officiels, mais ici, ce sera un peu plus… à ma manière.

Interview avec OZMA, en résidence à l'Espace Django en septembre

On ne présente plus OZMA, ce quintet jazz strasbourgeois survitaminé, qui multiplie les créations et les concerts à travers le monde.

A l’occasion de son nouvel album, dont l’enregistrement est prévu début 2019, il rentre en résidence à Django pour poursuivre son travail de recherche et d’exploration musicale.

Echange avec Stéphane Scharlé, batteur/créateur du groupe.

 

- Parlez-nous de ce nouveau projet, comment-il né, pouvez-vous nous le décrire ?

OZMA sort un nouvel album studio tous les 2-3 ans environ, c’est un rythme qui nous convient bien car au bout de deux ans de tournée, nous avons le sentiment d'avoir fait le tour du précédent répertoire et de nouvelles envies musicales apparaissent. Depuis le début de cette année, Édouard (Séro-Guillaume) et moi-même composons les morceaux du 7ème album studio du quintet. C’est l’une des grandes évolutions du groupe. Depuis notre précédent album « Welcome Home », c’est la section rythmique qui écrit la musique !

- Est-il différent des projets précédents ?

Il est un peu tôt pour dire à quoi va ressembler la musique mais nous allons faire la part belle à cette équipe qui désormais se connait très bien et intégrer des sonorités synthétiques avec plusieurs claviers sur scène (ce que nous avons initié avec l’album « New Tales » en 2013 et avec notre dernier ciné-concert « Le Monde Perdu » créé au Cheval Blanc de Schiltigheim en 2017). Autre particularité, et à la différence des précédents albums, ce nouveau répertoire sera éprouvé tout au long de l’année auprès des publics des quinze pays qu’OZMA va visiter en 2018.

- Vous avez déjà commencé le travail de création au Maroc. Sur quoi précisément va porter la résidence à Django ?

La résidence au Maroc a eu lieu du 22 au 29 avril à Marrakech. Ce fut l’occasion de tester les premières écritures et de les préparer pour notre grande tournée de mai en Europe Centrale. Nous avons également créé là-bas une première partie de notre photo-concert « Crossroads ». La résidence à Django va nous permettre de préciser des formes, de travailler des nouvelles écritures si elles existent, de travailler l’aspect scénique (les déplacements, les lumières...) et de nous préparer psychologiquement pour la fin d’année avec une trentaine de dates en Chine, en Inde et en Indonésie !

- Décrivez-nous de l’intérieur une résidence, est-ce un moment particulier dans la vie du groupe ?

Comme les membres du groupe vivent dans trois villes éloignées (Paris, Lyon, Strasbourg), les résidences sont le seul moyen de créer de nouveaux répertoires ou de nouveaux spectacles. Ce sont des moments précieux où nous nous retrouvons et pouvons nous concentrer uniquement sur la musique. C’est une manière de créer très différente de nos premières années où nous répétions 2 à 3 fois par semaine comme un bon groupe de rock qui se respecte ! Au final, je dirais que cette nouvelle méthode convient mieux à nos emplois du temps chargés et nous permet de travailler d’emblée dans des conditions scéniques idéales.

- D’autres actions sont-elles prévues en marge de la résidence ?

Oui ! Nous avons prévu une rencontre avec l’orchestre de jeunes du quartier, le NHF Orchestra (formé à l’école de musique du CSC Neuhof). L’occasion d’échanger sur nos expériences et parler recettes secrètes musicales !

 

L’album verra le jour sur le label Cristal Records/Harmonia Mundi courant 2019, probablement après l’été pour coïncider avec notre tournée d’automne syndicale. Encore une habitude…

Un parvis haut en couleur

En parallèle des travaux en cours à Django depuis le mois dernier, les abords de la salle eux aussi ont droit à leur embellissement...

Après six mois de préparations avec les services de la ville, le collectif Akpé a investi mi-juin le parvis de l' Espace Django au Neuhof, accompagné des habitants du quartier, de la JEEP Neuhof, l'Agate Neuhof, de l'Ecole De Musique, des enfants de la Clé des Champs et de la Médiathèque pour lui redonner de la couleur et de la vie ! Un chantier participatif dont la vocation est de relier le bâtiment à l'environnement qui l'entoure !

Django fait peau neuve

Depuis notre arrivée en janvier 2016, l’Espace Django n’a eu de cesse d’évoluer. Après la rénovation du hall puis des loges, c’est désormais la transformation du patio qui est en cours depuis le mois de mai. Avec toujours la même idée : mettre le bâtiment au service de notre projet artistique et culturel, en le rendant plus vivant, plus fonctionnel, plus chaleureux.

Sous la supervision de l’agence Lama architectes, tout notre espace d’accueil est donc en chantier pour devenir à terme un vrai lieu de vie, facilitant la rencontre et les échanges. Pendant cette période de travaux, l’activité de la salle a été essentiellement consacrée à l’accueil de résidences et à toutes sortes d’actions hors les murs.

Nous tenons à remercier la ville de Strasbourg d’avoir engagé cette opération d’avenir pour l’Espace Django et le quartier du Neuhof.

Le mot de Lama architectes : Le projet consiste en la construction d’un espace de convivialité, en extension du hall de l’Espace Django. Il s’inscrit dans une belle continuité architecturale en réinterprétant la volumétrie et la matérialité du bâtiment existant. La façade métallique perforée change d’aspect suivant l’angle du regard. Les châssis vitrés pliants et coulissants ouvrent largement l’espace sur le patio. La charpente bois reste apparente et participe à l’aménagement intérieur. Un comptoir de bar en bois se positionne en pivot esthétique et fonctionnel entre le hall et l’extension.

Dans ce cadre, les ateliers BAH participeront encore une fois à l'embellissement du hall, qui vous accueillera à partir de fin septembre 2018 !

Podcast : La radio FMR aux rencontres du Neuhof

Dimanche dernier, le 17 juin dernier s'est tenue l’édition 2018 des rencontres du Neuhof, une fois encore un beau succès populaire, malgré la météo incertaine. Flâneries entre entre brocante, stands de jeux, restauration, buvette et animations diverses : l'atmosphère était à la détente.

La Radio FMR, en partenariat avec La Fabrique à sons était bien sûr de retour, les habitants du quartier ont pu s'essayer aux joies de la production radiophonique. Au programme: jingles réalisés avec des vieux jouets sonores récupérés et modifiés/traficotés, interviews et reportages. Ecoutez plutôt :

Nos nouveaux pépiniéristes 2018

Pour cette deuxième promo de notre pépinière, nous avons reçu 47 candidatures. Après avoir étudié attentivement chacun des dossiers, en avoir soumis une partie au regard d’un comité artistique élargi, composé de plusieurs professionnels de la Région Grand Est, nous avons décidé de retenir les 3 projets suivants : Amor Blitz (pop-rock), Difracto (électro) et La Bergerie (hip hop).

Les critères pris en compte furent nombreux : la proposition musicale, sa direction, les marges de progression des groupes, leur encadrement, leurs besoins, l'utilité pour eux d'un accompagnement... Celui-ci démarrera en septembre prochain par une semaine collective en salle, mêlant interventions métier et travail scénique. De quoi construire un diagnostic partagé et tracer des perspectives.

La nouvelle tournée des recréations artistiques avec Hanatsu Miroir !

On ne change pas une recette qui fonctionne : du 9 au 13 avril Django repart en tournée dans les écoles du quartier, cette fois ci avec l'ensemble de musique contemporaine Hanatsu Miroir. L'ensemble propose une série de happenings alliant musique et danse pour émerveiller les enfants des écoles du Neuhof, le temps d'une récréation.
Au centre de la place, un pupitre. Les enfants accourent, naturellement curieux. Surgissant de part et d'autre de la cour de récréation, Ayako Okubo (flûte) et Noellie Poulain (danse) s'avancent jusqu'au pupitre dans une improvisation musicale dansée. Une fois sur place Ayako entame la partition présente sur le pupitre: "laconisme de l'aile"(1984) du compositeur Kaija Saariaho. S'en suit un dialogue entremêlé et précieux entre musique et mouvement. Les enfants émerveillés , suivent tantôt Noellie Poulain (danse) avec entrain, imitant parfois ses gestes ou bien sont plus attirés par la flûte, au gré de leur curiosité.

Qui de mieux placés que les artistes pour parler de cette performance:

"Dans un espace public telle que la cour de récréation, rien ne peut être caché derrière l’esthétique visuelle que permet un plateau de théâtre. C’est une forme qui exclut toute tricherie et rend nécessaire de mener le public dans l’énergie dans laquelle le performeur se trouve à chaque instant. Les enfants ressentent et partagent cette énergie, prenant part à la performance. Le performeur n'est plus l’unique créateur de ce qu'il fait car le public et lui dialoguent véritablement.

Les enfants sont activés par la proximité avec la performance. Sa temporalité, son appréhension, ses sensations sont directement reliées à ce qu’il choisit de regarder. Il en vient à s’interroger : qu'est-ce qui est mouvement et qu'est-ce qui ne l'est pas? est-ce davantage la danse ou la musique qui active le mouvement ? en tant que spectateur ne suis-je pas moi-même en mouvement? Le happening invite à choisir son point de vue, à s’attribuer une place au sein même de la performance. Celle-ci lui est rendue accessible." Ayako Okubo

Les récréations artistiques, ce sont des impromptus artistiques avec des artistes de tous horizons qui interviennent une fois par trimestre sur une semaine pour égayer toutes les cours de récréation des écoles maternelles du Neuhof et deux établissements du champ du handicap (plus de 1000 enfants touchés sur la semaine).

C'est l'heure du bilan!

De janvier à décembre 2017, toute l’équipe s’est mobilisée pour confirmer la dynamique en cours. Douze mois bien remplis, dont voici un bilan non exhaustif :

EN MATIÈRE DE DIFFUSION :

- Un total de 117 événements, parmi lesquels 42 concerts produits par nos soins, 26 soirées accueillies en salle, 8 QuartierLibre, 13 rendez-vous cinéma, 2 expositions et 26 rencontres diverses.

- Sur les 42 concerts produits, on compte 30 concerts en salle et 12 concerts hors les murs (gratuits), pour 77 représentations et 68 groupes mis en avant (dont 51% de strasbourgeois).

- Le lancement de concepts nouveaux comme les concerts « à la bonne heure », les concerts cachés ou encore les concerts aux fenêtres, pour toucher toujours plus de publics et renouveler l’expérience concert.

- L’accueil sur l’année de 15 087 spectateurs en salle, pour un taux de remplissage de 84%.

- Un tarif plein moyen à 15€, contre un tarif réduit moyen à 10€.

- Des événements gratuits (70), payants (31) et à prix libre (16).

- Des partenariats nombreux, avec l’Opéra national du Rhin, POLE-SUD, le TNS, le FRAC, StrasMed, Strass’Iran, le Festival Contre-Temps ou encore le Festival Chacun son court.

EN MATIÈRE D’ACTION CULTURELLE :   

- Le développement d’une saison culturelle de territoire, pluridisciplinaire, gratuite et en extérieur, avec en plus des concerts aux fenêtres, la tournée des récré dans les écoles du quartier ainsi que nos raids urbains dans toutes sortes de lieux de vie, ordinaires ou insolites, pour aller à la rencontre des habitants du Neuhof.

- La mise en place d’interventions artistiques sur temps long, dans le champ périscolaire, à l’attention de jeunes adolescents ou encore pour les enfants et leurs parents.

- Plusieurs initiatives menées avec nos artistes associés, le Weepers Circus, parmi lesquelles La Fabrique à chansons, dispositif national créé par la Sacem.

- La participation à de nombreux projets co-construits avec les habitants et nos partenaires, comme la Fête du Parc Schulmeister, la Semaine de la Diversité, nos Disco Foot, les fresques murales participatives dans les écoles du quartier, etc.

- Plus de 25 Face A Face B, nos visites guidées et commentées de Django, pour découvrir les coulisses de la salle, assister aux balances, rencontrer nos artistes.

- L’accueil de résidences d’action culturelle, les saisons instrumentales de l’OPS et la Cie Mémoires Vives en particulier.

- Pour un total de 188 initiatives, toutes gratuites.

EN MATIÈRE D’ACCOMPAGNEMENT :

- Le développement des 4 projets membres de la pépinière : Albinoid Sound System (Afrobeat/Electro), Dirty Deep (Blues Garage), Encore (Alternative Post-Rock), Freez (Jazz/Hip-Hop Contemporain).

- L’accueil de 18 résidences au total – 2 résidences de création, 16 résidences de pré-production scénique, pour un ensemble de 15 groupes.

- Un travail de mise en réseau à plusieurs échelles, associant de nombreux partenaires : le Noumatrouff, Deaf Rock Records, le Festival Décibulles, l’Autre Canal, le Printemps de Bourges, les Transmusicales de Rennes, etc.

MAIS AUSSI :

- Plus d’une vingtaine de bénévoles impliqués tout au long de l’année, un grand merci à eux !

- Près de 3000 litres de bière écoulée et un nouveau cocktail maison à la carte de notre bar.

- Un hall revisité par les ateliers BAH et agrémenté de quatre magnifiques plantes vertes.

- Et vos retours, toujours plus nombreux et chaleureux, qui nous donnent envie d’avancer et de continuer à développer ce beau projet !

Retour sur les récréations artistiques avec Vladimir Spoutnik

Les récréations artistiques, ce sont des impromptus artistiques avec des artistes de tous horizons qui interviennent une fois par trimestre sur une semaine pour égayer toutes les cours de recréation des écoles maternelles du Neuhof et deux établissements du champ du handicap.

Du 12 au 16 février, c’était Vladimir Spoutnik, le DJ à l'univers cosmique et décalé, qui est venu enflammer les cours de recréation de toutes les écoles du quartier sans exceptions ainsi qu'à l'ARAHM et à Adèle de Glaubitz. Les enfants étaient tout à la fois émerveillés et hébétés de voir arriver dans leur cour un grand moustachu en costume de cosmonaute sur fond musical de "Ainsi parlait Zarathoustra" (l'ouverture de 2001 l’Odyssée de l'espace). Passé l'instant de surprise et de circonspection, l'ambiance s'est réchauffé instantanément grâce aux chorégraphies disco de Vladimir et les enfants s'en sont donné à cœur joie. En tout, ce sont environ 1000 enfants qui auront pu profiter de cette surprise musicale.

La prochaine tournée dans les écoles du quartier se déroulera du 9 au 13 avril, cette fois ci avec l'ensemble de musique contemporaine Hanatsu Miroir.

Focus Mémoires Vives

Durant quinze jours, Django ouvre ses portes à la compagnie Mémoires Vives et aux élèves de 5e 1 Danse et de 4e 1 Théâtre du collège Stockfled pour la création de ce spectacle, restitué les 21, 22 et 23 juin.

L’impact de ce type de projet sur la scolarité des élèves et la cohésion du groupe est évident. Il participe à la construction du jeune, à son émancipation, de par l’implication et l’engagement qu’il requiert. En même temps, le prolongement territorial du projet, qui dépasse le simple cadre du collège, donne une autre dimension au processus de création. Il s’ouvre et par là, ouvre les passerelles entre structures et publics.

Au-delà de la dimension artistique, les sujets et les thématiques abordés, les histoires racontées posent des questions citoyennes. Cette année, la question fondamentale s’inscrit dans le contexte particulier que traverse la société française et sa jeunesse. Quelles sont les valeurs fondamentales et universelles qui nous unissent ? Ou qui devraient nous unir, celles nécessaires à toute société humaine apaisée et fraternelle, libre et juste ?

Pour l’année scolaire 2017/2018, il semblait pertinent à la Compagnie Mémoire Vives de reprendre la pièce La Guerre des Chiffons dans le cadre de la dernière année du centenaire de la Première Guerre Mondiale. Après 8 mois d’ateliers de création et de transmission, la troupe immense se retrouve pour une résidence de 15 jours au sein de l’Espace Django afin d’y finaliser la pièce avant de la présenter.

Focus : Les Dictées de Papy Guy

Les Dictées de Papy Guy, c'est un livre-disque original proposant de courtes dictées qui croquent de manière vive et amusante onze animaux de la forêt. Un outil qui permet à l’enfant de découvrir de façon ludique la langue, les mots, d’explorer des univers graphiques et musicaux contemporains. Pour accompagner le livre-disque, un temps fort a été mis en place : le spectacle des Animaux de la Forêt. 

Grâce à la présence sur scène d'un comédien, d’un mapping vidéo mettant en scène un à un les animaux de la forêt et d’une musique originale en fond sonore, les dictées prennent vie et se transforment en un véritable show. L’objectif de ce spectacle jeune public reste donc semblable à celui du livre-disque : à travers une dictée aux sons pop-électro, l’enfant découvre des mots tout en développant sa créativité. 

La résidence début octobre au sein de l’Espace Django a permis d’affirmer les contours du spectacle, de calibrer la scénographie et la projection du mapping, de synchroniser le son et l’image tout en mettant en mouvement le comédien pour qu’il s’approprie son rôle de conteur. Au final, le spectacle-concert propose, durant environ 20 minutes, 6 titres qui, chacun, mettent en scène un animal de la forêt. 

Une première restitution a permis de faire découvrir aux jeunes du CSC Neuhof et de la Clé des Champs la pratique de la dictée pour ensuite, dans la foulée, découvrir le spectacle tout en interagissant avec le comédien. Une seconde restitution, destinée à la presse, a permis de présenter au grand public le spectacle-concert des Animaux de la forêt. Un apéritif convivial a ensuite été l’occasion de poursuivre la discussion avec les professionnels du spectacle. 

Interview de Illusion Crew

A Django on aime les surprises et les projets un peu fous.

©Page Facebook Illusion Crew

C’est pourquoi nous avons fait appel à des danseurs passionnés, les supers breakdancers du groupe Illusion Crew, et comme ils sont vraiment très sympas, nous avons voulu en savoir un peu plus ! Restez attentifs, car où que vous soyez, et à n’importe quel moment de la journée, vous pourrez les croiser lors d’une performance surprise ici et là dans le quartier du Neuhof...

1- Genèse du projet = qui quand où pourquoi comment :

Le crew est à la base plusieurs amis de la cité de l’ill de la Robertsau qui décident en 2004 de former un groupe de breakdance. Alexis sera le seul qui restera jusqu’à aujourd’hui.

2- “Illusion” car...?

...c’est un mot international trouvé au hasard de recherches dans le dico, et qui remplace “mirage” -le nom de départ- qui était seulement francophone.

3- Lors des battles, le mieux c’est de participer ou de gagner ?

C’est pour chaque danseur différent mais de manière générale, c’est surtout pour se faire remarquer, s’enrichir avec pleins d’autres danseurs.

4- Le détail qui vous démarque des autres crews ?

Les gars d’Illusion Crew sont toujours ensemble, c’est une formation qui évolue par affinités et non par niveau, peu importe la technique si le feeling est là, ainsi ils sont tous très soudés.

5- La danse sinon rien ?

...seulement deux danseurs vivent de la danse en tant qu’intermittents du spectacle, les autres sont soit étudiants, soit ils ont un autre emploi.

6- Comment/pourquoi le projet Espace-Tiers de l’Espace Django vous a-t-il séduit ?

C’est une nouveauté très attrayante et qui change notre rapport à la danse plutôt que se produire uniquement en showcase ou lors de battle.

7- Votre danse se modifie-t-elle en fonction du public ?

Avec le public tout est une question d’échange d’énergie donc ça dépend vraiment des gens : même s’il n’y a que trois personnes l’énergie peut être beaucoup plus belle que devant une foule entière.

La Fabrique à Chanson à Ziegelwasser

La Fabrique à chanson

Jeudi 07 décembre, la classe de CM1 de l’école élémentaire Ziegelwasser accueillait pour la troisième fois déjà l’artiste Denis Leonhardt (membre du Weeper Circus) dans le cadre de la Fabrique à Chanson.

Au programme du jour : commencer l’écriture des paroles ! Sur plusieurs thèmes proposés par les élèves, un seul a été retenu par la classe et l’enseignante Sophie. Exercice nouveau et surprenant, les élèves ont découvert pendant cet atelier la difficulté d’inventer un texte, mais la bonne humeur et la motivation étaient au rendez-vous, et ce qui a déjà été écrit promet une belle chanson...

"La Fabrique à Chanson" à l'école Reuss 2

La "Fabrique à Chanson" remet le couvert, et cette fois ci à l'école élémentaire Reuss 2 au cœur du Neuhof !

Au programme de ce beau projet porté par la SACEM et L'espace Django Reinhardt et qui s'étalera sur une dizaine de séances: l’écriture d'une, ou plusieurs chanson, leur mise en musique et enfin une restitution sur la scène de Django avec le Weeper Circus et d'autres classes des écoles du Neuhof qui ont participé au projet!

Ce jeudi 14 decembre, pour la toute première séance en compagnie de Franck George, membres des Weepers Circus, les enfants d'une classe de CM1 de l'école Reuss 2 ont découvert le projet d'écriture de chanson ainsi qu'un nouvel instrument, le violoncelle. A travers la découvertes des matériaux, de leur provenance et la manipulation de l'archet, de la colophane, de la nacre, des cordes et des différents bois utilisé dans sa fabrication, le noble instrument n'a plus de secret pour eux... Surprise pour l'intervenant, ce jeudi les enfants avaient déjà préparé  une poésie en amont avec leur institutrice, dont chaque enfant a rédigé puis lu une partie. L’énergie et la bonne humeur étaient au rendez vous et, à voir l'implication dont la classe fait déjà preuve, on ne doute pas de la qualité de la production à venir!

Le club Neuhof Futsal prend son envol en musique

Ambiance aux matchs du club Neuhof Futsal avec MC Baya

L’Espace Django continue à s’impliquer sur son territoire, notamment aux côtés du club du Neuhof Futsal, qui vient de monter en deuxième division et porte un projet social fort avec des jeunes joueurs du crû, et des enjeux qui dépassent le cadre du football. Un exploit quand on sait que ce club à l’abandon a été repris par deux jeunes du Neuhof il y a peu de temps. Chaque match à domicile suscite un engouement fort et une salle comble pour le Neuhof Futsal.

L’Espace Django souhaitait depuis plusieurs mois s’investir à leurs côtés, c’est désormais chose faite puisque sur chaque match à domicile, l’animation musicale sera assurée par nos soins, en l'occurrence par le Dj MC Baya (entrée des joueurs, animation des temps forts / morts à la façon des street ball américains, présentation de projets émanant du territoire à la mi-temps - à venir -). Comme à l’accoutumée, les matchs seront filmés par Sp3ak3r, (média collaboratif des quartiers populaires) qui s’investit par ailleurs sur la création d’un Kop, d’un hymne et de chants qui associeraient l’École de musique du CSC Neuhof, une refonte de l’image et d’autres projets collaboratifs, avec Makers for change notamment.

Vous avez raté la rencontre du 18 novembre ? Le prochain match à domicile aura lieu ce samedi 25 novembre à 16h au Gymnase Reuss.

Focus sur Emmanuelle Zanfonato

Le partenariat entre Emmanuelle Zanfonato et l’Espace Django est décidément fructueux !

Après les ateliers parents-enfants autour du théâtre d’ombres-sonores et l'éclatante intervention des “Clandestines” pour la soirée d’ouverture de saison, Emmanuelle présente jusqu’en décembre 2017, “Suivre le fil”, une performance sonore et musicale interactive dans divers lieux de la petite enfance du Neuhof. De plus, tout au long du premier semestre 2018, l’artiste ira surprendre à nouveau les tout-petits avec une autre performance sonore et musicale « A l'eau » autour de l’élément aquatique. Nous avons voulu en savoir plus sur cette artiste aux multiples facettes et sur sa nouvelle performance.

Scénographe, costumière, comédienne, chanteuse, musicienne intervenante, pouvez-
vous nous parler de votre parcours ?

J'ai fait du théâtre musical amateur dés l'adolescence et j'ai très vite exploré tous les postes : chanter, jouer de la guitare, participer à l'organisation d'une tournée, faire les affiches, les tracs, réaliser les décors, les costumes... construire un spectacle en collectif.
Le goût de la couture vient de la transmission familiale, par imitation de ma grand-mère qui régulièrement transformait la salle à manger en atelier de confection, accueillait les clientes pour les essayages... L'observation des gestes, le tri des bobines de fils, le classement des
boutons, puis le traçage des patrons... Plus tard, des études d'Histoire de l'Art, d'Arts-Plastiques puis de Scénographie ont prolongé les aventures de jeunesse et confirmé le choix instinctif. Diverses formations personnelles (danse-contact, théâtre d'objets, chant /voix, qi gong,
improvisation...), l'accompagnement à la création de projets d'autres artistes (co-mises en scène, adaptation de textes) ont étoffé les expériences. La transmission (atelier de chants polyphoniques Hors la Voix, CFMI, ateliers-spectacles avec des enfants) est arrivée plus
tardivement à la croisée entre l'expérience professionnelle, la connaissance des publics jeune et adulte, le jeu dans la rue (Cie Les Clandestines) ou en salles.

Comment conciliez-vous toutes ces activités ?

Elles participent toutes de la réalisation d'un spectacle ou d'un événement qui scénarise un espace. Dés le début de l'activité professionnelle, j'ai mené de front plusieurs projets. Conceptions et réalisations de scénographies et costumes pour le théâtre, théâtre d'objets, marionnettes, danse (Cies Médiane, Adèle Danse, Tohubohu, Phénomène TséTsé, actémothéâtre), de décors pour les émissions de France3 Alsace, pour les plateaux des soirées Théma d'ARTE (Chef déco à ARTE pendant 10 ans). Les formations, pour être plus présente au plateau (jeu, chant, mouvement), répondaient à une curiosité et un besoin d'explorations. Celles-ci prennent du temps et c'est petit à petit qu'elles ont trouvé leur place dans un parcours au début plus « technique ». Chaque projet enrichit le suivant et permet de comprendre de l'intérieur les fonctionnements de chaque étapes, dans chaque domaine. Les créations qui mêlent le musical, le mouvement, la scénographie et l'objet sont ceux qui m'intéressent le plus (Cie Médiane, Les Clandestines, Lili Désastres). Et puis il y a des cycles, quelques fois les scénographies sont prédominantes, quelque fois c'est le jeu, le musical... Les types d'énergie pour chaque « métier » sont très différents, tantôt c'est plutôt le physique qui est sollicité, de manières différentes s'il s'agit de construire un décor ou de bouger-danser dans un spectacle, tantôt c'est la voix qui est utilisée pour la transmission, ou pour chanter...

Comment avez-vous choisi les thématiques pour vos nouvelles performances ?

Deux performances sont proposées en direction de la petite enfance, elles sont toutes deux issues de spectacles réalisés par la Cie Médiane: SonFreeSon et Pluie. Ces deux spectacles sont faits pour accueillir une jauge moyenne d'enfants et leurs accompagnants dans une salle de spectacle ou autre, ce sont des formes très construites dans lesquelles le public est passif. Je voulais faire un lien entre les phases d'explorations de ces spectacles pendant lesquelles la frontière entre le public et moi est plus poreuse, et les formes finales où chacun a une place très définie (acteur ou spectateur). Cela me permettait de me donner la possibilité d'explorer comment rebondir sur la réaction des enfants plutôt que de les renvoyer à la place du spectateur, celle qu'on a décidé pour eux. Je voulais également aller vers eux et non les déplacer, modifier leurs espaces emprunts d'habitudes. L'idée de performance est venue de ces questionnements. Avoir des matériaux définis (instruments de musique, choix musicaux, dynamiques, déroulé) dans un rapport de proximité extrême avec le public, avec un dispositif scénographique simple mais spécifique, jouer avec l'imprévu des réactions, susciter des participations et en accepter l'aléatoire.
« Suivre le fil » construit une toile de fils sonores au-dessus des enfants. Jouer musicalement avec ces fils, faire vibrer la voix avec des improvisations musicales, jouer avec le Dan Bao (monocorde vietnamien) et des petits objets sonores, le tout assis au milieu de coussins pulls-
doudous.

« A l'eau » est une expérience sensorielle et sonore en intérieur avec l'eau. Le Christal Baschet, le tambour d’eau, les bulles soufflées amplifiées, les gouttes qui donnent le rythme, la voix qui se fraye un chemin, pose les sons et les mots de l’eau au creux des oreilles. Ecouter... ressentir aussi... le frais... le picotement des gouttes sur la peau...

Des influences particulières ?

Je voulais mettre en pratique des découvertes et des apprentissages faits au Vietnam. L'improvisation musicale sur le Dan Bao, l'improvisation vocale autour d'une chanson et la technique du chant vietnamien. Et aussi m'inspirer du travail de Max Van der Vorst pour l'exploration des sons avec des objets détournés. Dans le travail de la voix mes influences se portent vers Meredith Monk, Sidsel Endresen, Géraldine Keller, André Minvieille...

Comment en êtes-vous venue à travailler avec les enfants et particulièrement les tout-
petits ?

C'est arrivé progressivement grâce aux Cies Lili Désastres, Médiane et actémothéâtre dont les créations sont tout public à partir de 9/12 mois. Elles conçoivent des spectacles en relation avec les émotions de l'enfant en proposant des dispositifs scénographiques intimes. J'ai tout d'abord
accompagné leurs spectacles comme scénographe/costumière, puis ensuite interprété certains de leurs spectacles. Je trouve que le rapport avec des enfants petits qui ont peu de filtres, est direct et très vivant. On ne peut pas se retrancher sur la scène en tant que comédien, musicien.
Les spectacles ont des formes où se mêlent à la fois simplicité et danger... Ce qui donnent à chaque représentation son lot d'imprévus, de nuances, de vie... Je trouve juste de s'adresser aux enfants petits avec des formes intimes, qui posent certains codes du théâtre en restant
cependant ouvert à ce qu'ils sont, avec leur énergie.

Le coup de cœur du moment ?

C'est un coup de cœur théâtral et musical vu pendant le festival Musica, L'Orchestre d'Hommes Orchestres joue à Tom Waits. C'est aussi l'ensemble de leur travail que je trouve très motivant. J'aimerais tout voir, mais ils sont québécois, ce qui ne rend pas les choses faciles...

Peut-on vous voir sur scène bientôt ?

Personnellement pas pour le moment. Un nouveau projet est en gestation avec Les Clandestines, des ateliers spectacles vont se réaliser à l'Espace Django et dans différentes de la région de Strasbourg et la Vallée de la Haute-Bruche, Jour de Blanc, un duo de chansons poétiques avec Kalévi Uibo est en route, tout ça pour 2018... Pour cette fin d'année, Hors la Voix, l'atelier de chants polyphoniques en amateurs que je dirige va chanter dans le cadre de « Fées d'Hiver » à l'Espace Colod'art grâce à l'Espace Django le 1er décembre.

Atelier écriture de chanson à l'école Ziegelwasser

La Fabrique à Chanson fait sa rentrée

Les élèves de la classe de CM1 de l'école élémentaire Ziegelwasser ont commencé au mois d'octobre un atelier d'écriture de chanson avec Denis Leonhardt (membre du Weeper Circus) en binôme avec l'Espace Django.

Ces ateliers s'inscrivent dans la troisième édition du dispositif  national "la Fabrique à Chansons"  lancé par la SACEM et en partenariat avec les ministères de l'éducation et de la culture.

Une deuxième rencontre entre l'artiste et les enfants a eu lieu ce jeudi 16 novembre. Au programme: découverte d'instruments, chant et recherche d'une thématique pour la/les chansons. Lors de cette dernière activité, chaque enfant a pu proposer ses idées au groupe après un moment de réflexion et d'écriture individuelle. Autant le dire, leur imagination débridée promet déjà de belles créations!

Les récréations artistiques saison II

Avec le succès des récréations artistiques qui se sont succédées depuis novembre 2016 (Sébastien Kaufmann, dresseur de bulles, Gyraf l’homme orchestre, Julien M’a Dit, Les Garçons Trottoirs, le Weepers Circus)de nouveaux moments de vie et de rires partagés se préparent avec la venue du talentueux bluesman Thomas Schoeffler Jr. pour une nouvelle tournée d'une semaine dans les classes des écoles maternelles du quartier du Neuhof. Une façon pour nous d’aborder également d’autres esthétiques musicales avec les enfants.

Il a bravé le froid, le vent et la pluie -parfois le soleil-  pour apporter de la musique et de la joie aux enfants qui lui ont bien rendu, à force de cris et de danses endiablées.

Nouveauté pour cette tournée, les récrés artistiques toucheront également les cours de deux établissements liés au handicap du quartier, à savoir nos voisins et partenaires d’Adèle de Glaubitz et de l’ARAHM (Association Régionale Aide aux Handicapés Moteurs).

L’équipe pédagogique était ravie et les enfants, adolescents et adultes enchantés par la surprise, vivement la prochaine fois !

Espace Tiers - Concert aux Fenêtres de FREEZ

Au printemps dernier, nos premiers concerts « aux fenêtres » ont vu le jour! Un moment musical au pied des immeubles, invitant les habitants à en profiter depuis leurs fenêtres. Une occasion parfaite pour rencontrer ses voisins, revisiter le quotidien, son quartier et découvrir des musiciens talentueux.

Nous avons pu ainsi voir ADAM AND THE MADAMS (rock bricolage) chez la famille Siegrist (en partenariat avec le Conseil de quartier) et MALVA (musiques latines) à la Clé des Champs d’abord (en partenariat avec l’AGATE, la JEEP et la Clé des Champs), puis à la MIDE ensuite (en partenariat avec le Conseil de quartier et la FMH).
Notre prochain concert aux fenêtres, et le premier de cette nouvelle saison 2017/2018 sera FREEZ (hip hop contemporain), un groupe de la pépinière Espace Django, le mardi 19 septembre, devant l’agence CUS Habitat (16h, rue de la Klebsau), notre partenaire pour cette soirée de rentrée!
FREEZ a déjà eu l'occasion de jouer à la Laiterie (Strasbourg), au Hasard Ludique (Paris), à la Symphonie des Arts du Jardin des 2 Rives (Strasbourg), au festival des Décibulles (Neuve-Eglise) ,et plus récemment, au Jazz Découvertes (Colmar, le Grillen) début septembre.

Pour plus d'infos sur FREEZ :

www.freeztheband.com
www.facebook.com/FreezTheBand

Accompagnement - Le mot de Dirty Deep

Après un an d'accompagnement au sein de la pépinière Django, Dirty Deep quitte le dispositif.

« Nous avons intégré la pépinière Django en septembre 2016. Nous avions à notre actif un album sorti en avril de la même année, sans réelle promotion, et venions de quitter notre label précédent. Les  objectifs pour continuer à se développer s’imposaient à nous: asseoir une structuration solide du projet et consolider notre organisation artistique. Le groupe s’est depuis entouré de son propre label Junk Food Records en production, du label rock strasbourgeois Deaf Rock, et a mis en place un poste de manageur. A la suite d’une résidence en mars dernier à l’Espace Django, nous avons pu travailler un show structuré, en équipe agrandie (techniciens son et lumière), avec une belle cohérence scénique.
On est prêts à avaler les kilomètres, merci Django! »

Nosfell en concert à la maison d’arrêt de l'Elsau

Concert à la maison d’arrêt de l'Elsau (dans le cadre de la fête de la musique)

Depuis l’année dernière, l'Espace Django propose, en collaboration avec l’association Tôt ou T’art et le SPIP, un concert à la maison d’arrêt de Strasbourg dans le cadre de la Fête de la Musique. Le principe est de faire bénéficier aux détenu(e)s d’un moment convivial et festif afin de célébrer également la musique en milieu carcéral. Après les Garçons Trottoirs en 2016, nous profitons cette année de notre programmation officielle pour inviter Nosfell à la maison d’arrêt avant son concert du soir le 22 juin à Django. Un artiste exceptionnel et singulier qui propose une musique folk brute inimitable !

Pour plus d'informations sur le concert de Nosfell à Django, c'est ici : https://www.espacedjango.eu/event/nosfell-allan-ros/

Fresques participatives au Neuhof et à la Meinau

En juin et juillet, deux fresques collectives et participatives seront réalisées sur le temps scolaire, périscolaire, et au début des vacances estivales avec l’artiste multifacette Sherley Freudenreich, les enfants et leurs parents dans les écoles Fischart (Meinau) et Ariane Icare (Neuhof).

Ces fresques associaient dès le départ l’équipe pédagogique et les enfants en permettant à chacun de s’accaparer le projet ; elles trouveront leur place sur les murs du bâtiment de la cantine et de l'espace jeux de l’école Fischart à la Meinau et sur les murs de l’école d’Ariane Icare au Neuhof.

Également au mois de juin, l’artiste interviendra pour la réalisation collective d’un livre rouleau auprès d’un groupe de femmes de la résidence sociale Adoma (Mâcon) qui apprennent le français. Il y sera question de mémoire et d’héritage culturel.

Sherley peint dans ses livres, pour la scène et sur des murs extérieurs. Elle écrit des histoires avec des images et des mots. Artiste associée aux Amuse-Musées, elle a accompagné la programmation d’événements culturels destinés au jeune public dans les musées du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord. Par ailleurs, elle travaille également à la création de spectacles liant musique et illustrations, le dernier en date étant " Dans ma forêt ".

Les Chapeaux Noirs en résidence à l'Espace Django

Après une saison 2015-2016 de concerts intitulée Lost Opus Tour, le groupe de jazz "Les Chapeaux Noirs" va créer en septembre 2017 son nouveau spectacle, axé sur de nouvelles compositions, lors d’une résidence à l’Espace Django.

Depuis maintenant dix ans, Les Chapeaux Noirs évoluent autour d’un projet commun : creuser, dans le sillon des grands équilibristes du jazz, une musique toujours actuelle, populaire et sauvage.
Après un premier album sorti le 4 février 2011, les créations INK en 2014 puis LOST OPUS en 2015 et plus de deux-cents dates en France et en Europe, le besoin de se renouveler au travers d’un nouveau spectacle se fait tout naturellement ressentir.

Axé autour du nouveau répertoire des Chapeaux Noirs, ce nouveau spectacle sera travaillé, arrangé, mis en scène et en lumières au travers d’une session de création en septembre 2017 à l'Espace Django Reinhardt.

Cette résidence sera suivie par l’enregistrement d’un nouvel album, ‘‘ALMA’’, dont l’enregistrement est prévu pour fin septembre 2017 (production Deaf Rock Records), puis par une tournée de 12 à 24 mois en France et à l’étranger.

Fidèles à la tradition du quartet de jazz, Les Chapeaux Noirs évoluent également vers un jazz ‘‘actuel’’ teinté d’électro, trouvant sa place dans des clubs de jazz comme dans des salles de musiques actuelles. Ce choix n'est d'ailleurs pas anodin : il s’agit de jouer une musique accessible à tous, amateurs et professionnels du jazz comme néophytes.

Sur le plan technique, ce nouveau show sera également le lieu d’une nouvelle création scénique et lumineuse. Il s’agit en effet de créer un nouveau spectacle complet, où la création visuelle et le show lumineux servent le propos musical dans un souci d’interactivité forte avec le public.

Ainsi, cette nouvelle création des Chapeaux Noirs prévue pour 2017 et intitulée ALMA s’intègre dans le cadre des projets de Jazzin’ Translation. Il s’agit de continuer à développer le groupe en diffusant sa musique en évolution constante, et à œuvrer de concert avec les circuits culturels en place à promouvoir le jazz en Alsace et dans le monde.

Résidence des Weepers Circus : en immersion dans le quartier du Neuhof

Le Weepers Circus en intervention artistique au Neuhof

Après avoir accueilli en résidence le Weepers Circus du 5 au 23 septembre dernier pour la création de son spectacle jeune public « n’importe nawak », résidence ponctuée par 4 représentations endiablées en novembre (3 scolaires et 1 tout public), le travail d’immersion et de sensibilisation dans le quartier du Neuhof se poursuit ce trimestre. Le groupe multipliera les interventions dans plusieurs structures du handicap (Adèle de Glaubitz, Arahm) et les écoles primaires du Neuhof.

Entre novembre et janvier 2017, le Weepers Circus sera ainsi intervenu à 22 reprises pour des actions pédagogiques, ludiques et interactives autour de leurs instruments. Chaque participant aura pu les toucher, les manipuler, en découvrir les matériaux, les sonorités, les possibilités. Avec le concert et l’ouverture des séances de création, ces présentations parachèvent une action globale qui aura permis d'entrer dans l'univers et le quotidien du groupe.

EspaceTiers : les récrés artistiques de Django

Dans le cadre de nos EspaceTiers, il nous tenait à coeur d’intervenir sur les temps de transition à l’école pour surprendre les enfants avec des impromptus artistiques, en plus des formats classiques - assister à un spectacle en salle ou dans l’école, bénéficier d’une intervention artistique sur plusieurs jours. Lieu de vie par excellence où se jouent beaucoup de choses, la cour de récréation était un lieu à investir pour se fondre dans le quotidien des enfants.

L'Espace Django a donc monté des tournées d'une semaine, où des artistes choisis conjointement avec les personnels éducatif écument toutes les écoles maternelles (7 au total) en matinée et certains lieux de la petite enfance du Neuhof, lieux de rencontre parents-enfants etc pour des impromptus artistiques dans les cours de récréation. Évidemment, aucun enfant n'est au courant.

La tournée des maternelles du quartier

Après les artistes Sébastien Kaufmann, dresseur de bulles, Gyraf l’homme-orchestre, le groupe Julien M’a dit et les strasbourgeois Les Garçons Trottoirs (en concert à Django pour leur sortie d'album) continueront de mettre le feu aux cours de récréations ! De nouveaux moments moments de vie et de rires partagés en préparation, la recherche de la bonne formule aussi pour que les enseignants puissent capitaliser sur ces impromptus en classe.

Il est possible de retrouver quelques photos par ici, merci à l'école Neuhof A pour ces images.

EspaceTiers : Brigades d'interventions musicales (B.I.M.)

Investir les espaces-tiers

Django souhaite plus que jamais sortir de ses murs, aller aux gens pour insérer l’art dans la vie du quartier, dans le quotidien de chacun, de manière ludique et conviviale. Sortir de ses murs, lever les barrières pour mettre la création à la portée de tous, devenir un espace-tiers et investir des espaces-tiers.

Plusieurs expériences sont proposées en ce sens, dans le quartier voire au-delà. Des raids artistiques, consistant à mettre la culture un peu partout, sur les marchés, dans les commerces, les structures d’accueil, médicales ou sociales, les lieux publics… Des récréations musicales dans les écoles, pour surprendre les enfants avec des spectacles impromptus. Des happenings, des déambulations, des concerts à domicile, aux fenêtres et d’autres événements insolites.

Les Brigades d'Interventions musicales (B.I.M.)

Les impromptus sous forme de brigades d'interventions musicales se sont déroulés entre novembre et avril. Au Leclerc, à la Maison de la Santé, à l’Ehpad Laury Munch, au centre médico-social ou encore dans les locaux de l’association Sos Aide aux habitants, à la boulangerie, à l’arrêt de tram, au marché ou simplement dans la rue. Une professeure de violon accompagnée ou non d'un ou plusieurs élèves qui interviennent dans ces lieux pour surprendre les gens dans leur quotidien, avec des impromptus musicaux.

Trois projets sont actuellement en cours, toujours co-construits avec les lieux investis. Ces premières pousses sont appelées à se développer en 2017. En continuant d’abord à s’adresser aux lieux déjà arpentés, pour construire une action répétée et continue, capable de produire des effets dans la durée. En s’attaquant ensuite à d’autres espaces, en travaillant avec d’autres partenaires comme les bailleurs sociaux pour imaginer de nouvelles propositions, comme les concerts aux fenêtres par exemple, qui seront lancés prochainement. A terme, nous souhaiterions pouvoir construire une saison culturelle de territoire, ouverte sur des lieux non dédiés du Neuhof, et qui ferait partie intégrante de notre programmation.

Cycle d’ateliers dans le champ du handicap : création d'un spectacle

Les ateliers de Django

Chaque saison, Django initie, coordonne et prend en charge plusieurs cycles d’interventions artistiques sur le territoire du Neuhof. Les projets peuvent aussi bien avoir trait à la musique qu’à l’ensemble des arts vivants et visuels. Ils sont construits pour la plupart sur des temps longs, en concertation avec les acteurs du quartier. Trois cycles d’ateliers ont ainsi lieu cette saison, dont celui-ci, réalisé au dernier trimestre 2016, avec les jeunes de l'ARAHM (Asociation Régionale d'Aide aux Handicapés Moteurs).

Avec les jeunes de l’ARAHM

Un atelier auprès des jeunes de l’ARAHM fût donc conduit par l’artiste Gyraf, avec au programme un triptyque autour de la marche et du rythme, de la découverte d'instruments cordes-vents-percussions (traditionnels et contemporains), de l'oralité, du chant et des contes.

Le cycle s'est achevé par la restitution de leur travail lors de la fête de Noël de l’établissement aux familles et aux personnels encadrants, ainsi qu’à Django Reinhardt dans un futur proche, en préambule des trois séances du spectacle jeune public en salle de Gyraf. Une opportunité supplémentaire de valoriser le travail de cette douzaine de jeunes, et une façon de croiser les projets, publics, compétences.

Django, après avoir mené avec Gyraf un travail de fond sur le Neuhof, aussi bien avec ces ateliers, qu'avec les récrés artistiques ou encore d'autres interventions hors les murs comme dans les résidences sociales Adoma, est heureux de clore ce parcours avec l'artiste avec le spectacle Les 3 Trésors le 30 mai.

EspaceTiers : commandos de lecture

Investir les espaces-tiers

Django souhaite plus que jamais sortir de ses murs, aller aux gens pour insérer l’art dans la vie du quartier, dans le quotidien de chacun, de manière ludique et conviviale. Sortir de ses murs, lever les barrières pour mettre la création à la portée de tous, devenir un espace-tiers et investir des espaces-tiers.

Plusieurs expériences sont proposées en ce sens, dans le quartier voire au-delà. Des raids artistiques, consistant à mettre la culture un peu partout, sur les marchés, dans les commerces, les structures d’accueil, médicales ou sociales, les lieux publics… Des récréations musicales dans les écoles, pour surprendre les enfants avec des spectacles impromptus. Des happenings, des déambulations, des concerts à domicile, aux fenêtres et d’autres événements insolites.

Les commandos de lecture du collectif Le Phasme

Les impromptus sous forme de commandos de lecture se sont déroulés entre novembre et avril. Au Leclerc, à la Maison de la Santé, à l’Ehpad Laury Munch, au centre médico-social ou encore dans les locaux de l’association Sos Aide aux habitants, à la boulangerie, à l’arrêt de tram, au marché ou simplement dans la rue.  Des interventions de lectures publiques, des fragments de roman, de courtes explosions de poésie ou de brefs extraits de textes sont lus de façon soudaine pour un auditoire qui, évidemment, ne s’y attend pas. Puis le groupe de lecteurs s’éclipse aussitôt en laissant une trace de son passage : une feuille et ses mots lus.

Trois projets sont actuellement en cours, toujours co-construits avec les lieux investis. Ces premières pousses sont appelées à se développer en 2017. En continuant d’abord à s’adresser aux lieux déjà arpentés, pour construire une action répétée et continue, capable de produire des effets dans la durée. En s’attaquant ensuite à d’autres espaces, en travaillant avec d’autres partenaires comme les bailleurs sociaux pour imaginer de nouvelles propositions, comme les concerts aux fenêtres par exemple, qui seront lancés prochainement. A terme, nous souhaiterions pouvoir construire une saison culturelle de territoire, ouverte sur des lieux non dédiés du Neuhof, et qui ferait partie intégrante de notre programmation.

Pars, cours vers la culture

Les référents cultures des centres médico-sociaux de l’Eurométropole mènent une belle action collective avec les différents publics qu’ils accompagnent nommé « Pars, cours vers la culture ». L’idée étant de coupler une visite/rencontre à l’espace Django Reinhardt en avril sous l’angle de la découverte, puis d’y associer un concert un peu plus tard. Une façon pour le groupe de retrouver le plaisir d’aller vers les salles de spectacle et de rompre un peu avec le quotidien.

Une Face A / Face B a d’abord eu lieu durant la résidence de pré-production du groupe de notre pépinière, Dirty Deep.  Une visite guidée et commentée de Django pour apprendre à connaître la salle, ses projets, ses coulisses, ses codes, sa réalité quotidienne, mais aussi assister à une séance de travail du groupe puis rencontrer les artistes. L’opportunité aussi de créer un lien de confiance, de s’approprier un lieu devenu familier. Le groupe a d'ailleurs pu l'après-midi même partager une autre expérience, en participant aux Bibliothèques ouvertes de la JEEP, où Django proposait par ailleurs un projet de module de découverte musicale d'Arnaud Klein, le Conversatoire.

Puis le groupe viendra assister au concert des Garçons Trottoirs pour clôre le parcours, avant d’imaginer une projection sur d’autres de nos formats (cinéma, QuartierLibre, concerts, expos etc).

Autour du concert des Garçons trottoirs

Lors des balances préalables au concert des Garçons Trottoirs, Django accueille une douzaine de jeunes du dispositif CLAS du Neuhof, puis un groupe d’un centre médico-social de l’Eurométropole. Celui-ci poursuivra l’après-midi découverte par un repas partagé avec toute l’équipe, et le concert en soirée. Au programme, présentation ludique des activités de chacun, découverte du temps de préparation du concert et visite des coulisses, puis échange avec les artistes autour d’un goûter.

Ces visites guidées et commentées de Django sont possibles sur simple demande. L’occasion pour des groupes divers d’apprendre à connaître la salle, ses coulisses, ses codes, sa réalité quotidienne. L’opportunité aussi de créer un lien de confiance, de s’approprier un lieu devenu familier. Chaque visite s’accompagne d’un échange avec les membres de l’équipe présentant les métiers de la scène et le projet qu’ils portent.

Découvrir la face B, la face cachée d’un lieu comme Django, c’est aussi comprendre les rouages de la création et du développement artistique. Des présences lors de balances ou de filages, des rencontres avec des artistes en résidence sont ainsi organisées. Elles sont suivies elles-aussi d’une discussion informelle avec les musiciens, qui rompt la distance et permet de questionner différemment leur travail.

* Contrat local d’accompagnement à la scolarité : il s’agit d’actions de soutien pour aider les jeunes par des stratégies diversifiées, notamment une ouverture accrue sur les ressources culturelles de leur environnement proche.

Cycle d’ateliers : découverte du cinéma d’animation

Les ateliers de Django

Chaque saison, Django initie, coordonne et prend en charge plusieurs cycles d’interventions artistiques sur le territoire du Neuhof. Les projets peuvent aussi bien avoir trait à la musique qu’à l’ensemble des arts vivants et visuels. Ils sont construits pour la plupart sur des temps longs, en concertation avec les acteurs du quartier. Trois cycles d’ateliers ont ainsi lieu cette saison, dont celui-ci, réalisé le trimestre dernier, autour de la découverte du cinéma d’animation, en milieu périscolaire.

Autour du cinéma d'animation

Le talentueux réalisateur Maxime Marion a œuvré avec Julie-Anne Weber au centre périscolaire du Stockfeld durant le premier trimestre 2017, pour une série d'ateliers d'initiation, qui ont abouti à la réalisation d'un film court. Le fruit de leur travail sera d’ailleurs projeté en avant-première du CinéDjango #9 le 28 mai, l’occasion aussi de valoriser le travail des participants, auprès de leurs proches, de leurs amis et du public des CinéDjango.

La rencontre avec le réalisateur et le cinéma d'animation s’est opérée lors de l’exposition du premier semestre 2016 à Django Reinhardt autour du Lego, où se sont données rendez-vous plus de 2500 personnes, dont énormément de familles du Neuhof. En marge de l’événement, des ateliers quotidiens d’initiation au film d’animation avec la « matière » Lego avaient lieu pour les 8-18 ans. Un succès aussi bien du côté de la pratique pour les plus jeunes que des longs échanges autour des techniques du cinéma d’animation pour les plus âgés. Une belle relation nouée, une vraie demande également, qui nous a encouragé à pousser l’expérience un peu plus loin, avec les ateliers de cette saison.

D'ailleurs un second court-métrage de cinéma d’animation sera projeté avant le CineDjango #9, conçu dans le cadre d'une autre action menée ce semestre dans le quartier. Un film d’animation inspiré de l’univers du cirque, fruit de la collaboration des Ateliers Vagabonds avec deux classes des collèges Stockfeld et Solignac (projet Acmisa*), en partenariat avec le Maillon et l’Espace Culturel Django Reinhardt.

* Mené en partenariat avec l’Académie et la Drac, le projet Acmisa est un projet artistique construit et présenté par un binôme enseignant/artiste, associé à une ou plusieurs structures culturelles. Autour d’un spectacle, il propose un format de sensibilisation aux élèves, nécessitant des heures d’intervention en classe avec un artiste. 

Enfin, voici un petit souvenir des ateliers réalisés par les plus jeunes visiteurs de l'exposition Let's Go en 2016, avec Maxime Marion.

Cycle d'ateliers parents - enfants : théâtre d'ombres musicales

Les ateliers de Django

Chaque saison, Django initie, coordonne et prend en charge plusieurs cycles d’interventions artistiques sur le territoire du Neuhof. Les projets peuvent aussi bien avoir trait à la musique qu’à l’ensemble des arts vivants et visuels. Ils sont construits pour la plupart sur des temps longs, en concertation avec les acteurs du quartier. Trois cycles d’ateliers ont ainsi lieu cette saison, dont celui-ci, réalisé le trimestre dernier, autour du théâtre d'ombres musicales.

Pratiquer ensemble

Pour les parents et leurs enfants donc, (des touts petits jusqu’aux jeunes adultes en passant par les adolescents) – un cycle d'ateliers autour des ombres musicales animé par Emmanuelle Zanfonato (scénographe, chanteuse et comédienne) et Fabienne Delude (scénographe, peintre et plasticienne). Ensemble, il s'agissait de donner l’opportunité de pratiquer ensemble une activité artistique, dans une atmosphère conviviale ; de fabriquer des images, des espaces, des silhouettes aux ombres portées, de composer un univers sonore avec divers matériaux et de petits instruments de musique.

La question des relations parents-enfants était rapidement apparue comme essentielle, notamment au fil des échanges avec les acteurs associatifs du quartier (SOS Aide aux Habitants, le Centre Médico-Social, les associations de prévention JEEP ou OPI), les habitants également dans des moments informels (sur nos évènements dans et hors les murs) ou formels (Groupe Éducatif Local, apéro-rencontre C’est quoi la culture ?). La proposition a été choisie après plusieurs concertations avec les partenaires associatifs du quartier issus de tous les champs (éducatif, parental, social, cultuel, médical, petite enfance).

Une rencontre avec les artistes, dans la foulée du choix de la proposition, a permis des échanges directs fructueux, sur la temporalité, le contenu des séances, les ajustements nécessaires (comme par exemple la possibilité de s’adresser aussi bien aux familles avec bébés qu’à celles avec des adolescents). Une démarche participative déterminante pour ajuster, mobiliser et fédérer autour du projet qui a porté ses fruits, les ateliers ayant fait le plein, avec trente à quarante personnes rassemblées à chaque séance. Des tranches de vie surtout, des moments de création, de complicité et de repas partagés qui ont abouti le samedi 11 mars à une restitution du travail accompli devant proches et familles des participants.

Fawzy Al-Aiedy & Friends en résidence à Django

Django a eu le plaisir d’accueillir en résidence Fawzy Al-Aiedy and friends, avec le projet Ishtar Connection

Depuis plus de 30 ans, le compositeur-chanteur-musicien d’origine irakienne Fawzy Al-Aiedy a fait connaître ses créations de métissage en France et dans le monde. Que ce soit devant un vaste public ou dans une salle plus intime, son public est séduit par la maîtrise instrumentale et une forte présence scénique.
Fawzy ouvre aujourd’hui une nouvelle page dans sa démarche créatrice. Il se confronte à la musique électronique, un univers musical ‎différent de sa culture d’origine, ancré dans une réalité d’aujourd’hui. L’alchimie s’opère entre les mélodies de Fawzy mais aussi du répertoire populaire du Maghreb et du Proche-Orient, les modes traditionnels orientaux, les rythmes épicés et les pulsations électroniques contemporaines de Gaston, DJ et MC aux multiples projets (Fanfare en Pétard, Notilus, Thirtheen Looters, …)

Les samplers de Gaston et la voix et l'oud de Fawzy en sont le pivot central, enveloppés par les sonorités acoustiques et multiples du Valdôtain Vincent Boniface et par la basse d'Édouard Séro-Guillaume. Des grooves contagieux, des refrains entêtants, un oud cristallin, des synthés qui "grattent", et ça y est, on danse ! L’occasion de transcender la tradition et de réinventer le lien avec d’autres publics.

La 1ère a lieu jeudi 23 mars 2017 au Festival Le Printemps des Bretelles à Illkirch.

Vidéo : DJANGO SOUL TRAIN #1

Retour en vidéo sur la première édition du DJANGO SOUL TRAIN à l'Espace Django Reinhardt Strasbourg !
Vidéo réalisée par Sp3ak3r
Musique : The Fat Badgers

Vidéo de présentation de l'Espace Django

L’Espace Django, nouvelle salle de musiques actuelles à Strasbourg, et plus encore !

Ici, toutes sortes de propositions s'offrent à vous : assister à un concert, voir un bon film, rencontrer des artistes, participer à un atelier, devenir acteur de la scène... De beaux moments en perspective, dans un équipement à (re)découvrir.
Venez vite, on se sent bien à Django !

Vidéo réalisée le 1er octobre 2016, lors de l'ouverture de saison de l'Espace Django, avec les 4 groupes de notre pépinière musicale (Albinoïd Sound System, Dirty Deep, Encore et Freez) et lors de la résidence du groupe Alpes (Deaf Rock).

 

Vidéo : Salim Sikha
Images Alpes : Clément Protto
Musique : Encore - "Juste comme ça"
Maria Laurent, claviers
Clément Chanaud-Ferrenq, batterie

Lancement des Récrés artistiques de Django !

Adieu mauvais temps !

Après avoir reçu de nombreux élèves des écoles du quartier du Neuhof, notamment lors de la résidence des Weepers Circus autour de leur nouveau spectacle « N’importe Nawak », c’est aujourd’hui sur leur propre terrain que Django vient les titiller !

Oublié le froid, oubliés le brouillard et la grisaille de novembre, les cours d’écoles résonnent depuis plus d’un mois des cris et des rires des enfants, émerveillés par les intervenants de nos Récréations Artistiques.

Entre les bulles géantes de Tricoteries&Cie et les chansons survitaminées de Gyraf, l’homme-orchestre, les petits élèves du quartier du Neuhof ont pu rêver, chanter, courir et danser.

Sortir de ses murs, aller à la rencontre des gens du quartier ou d’ailleurs, semer de la culture un peu partout, et même là où on ne l’attend pas, voilà l’une des ambitions que Django compte poursuivre et amplifier à l’horizon 2017.

Ateliers Hip-Hop / Slam avec Marc Nammour et Mike Ladd

Des ateliers autour du hip hop et du slam ont eu lieu dans le cadre du spectacle “Kit de Survie”, en partenariat avec le Théâtre National de Strasbourg (TNS) et Jazzdor. Ils ont été menés par les rappeurs La Canaille - alias Marc Nammour -, et l’américain Mike Ladd, déjà passés par l’Espace Culturel Django Reinhardt au mois de mars avec le groupe Zone Libre Polyurbaine (duo fondé par le guitariste Serge Teyssot-Gay (Noir Désir, Interzone) et le batteur Cyril Bilbeaud).

Un groupe de 10 jeunes adultes entre 16 et 25 ans s'est constitué, où le niveau de pratique importait peu. Ce projet constituait avant tout une belle opportunité de faire se rencontrer les gens, de croiser les lieux, et d'y associer la pratique artistique.

En amont, ils ont d’abord été invités à assister au spectacle au TNS avant d'enchaîner sur les 4 jours de stage dès le lendemain. Au TNS d'abord pour construire les instrus et commencer à écrire les textes, à Django Reinhardt ensuite pour la finalisation et l’enregistrement des morceaux. Une compilation est née de cette aventure collective, à retrouver prochainement en accès libre sur le site.

La résidence d'action culturelle avec le Weepers Circus se poursuit

Le Weepers Circus a finalisé la création du spectacle de son dernier livre-disque jeune public “N’importe Nawak” à Django lors d’une résidence de 3 semaines en septembre dernier. Une résidence avec un important volet d'action culturelle, qui se poursuit encore aujourd'hui, partout sur le territoire.

  1. Face A / Face B

Tout d’abord l’accueil d'une dizaine de groupes (scolaires, périscolaires, handicap, adultes) de 10 à 40 personnes en septembre. Après la présentation des activités de Django, les différents publics visitent les coulisses puis assistent à une séance de travail, échangent avec le groupe, et découvrent des extraits de chansons en cours d'élaboration, avant de partager un goûter commun.

  1. Présentation d’instruments

La présentation d’instruments pour les plus jeunes (4/7ans), ainsi que dans certaines structures liées au handicap du quartier (Adèle de Glaubitz, AHRAM), ou encore auprès des résidences sociales Adoma - par deux membres du groupe. Toucher et manipuler les instruments, parler des matériaux utilisés, des différences de sonorités, le tout de façon ludique. Plus de 45 heures d’intervention ont déjà eu lieu.

Le Weepers Circus sera ainsi déjà intervenu à plus de 25 reprises pour des actions pédagogiques, ludiques et interactives autour de leurs instruments. Chaque participant aura pu les toucher, les manipuler, en découvrir les matériaux, les sonorités, les possibilités. Après le concert et l’ouverture des séances de création, ces présentations parachèvent une action globale qui aura permis d’entrer dans l’univers et le quotidien du groupe.

Ici, un lien vers l'article des CE1B de l'école élémentaire Reuss 2 sur leur visite à Django et leur rencontre avec les Weepers Circus.

Les 7 et 8 novembre ont eu lieu les 3 séances scolaires du spectacle, gracieusement offertes aux écoles du quartier, ainsi qu’une séance tout public le 08.11 à 19h. Toutes les séances ont affiché complet !

« […] Quant au spectacle je l’ai trouvé bien vivant et le fait de revisiter les chansons connues par les enfants a accentué le côté magique des instruments comme si d’un coup, ils en étaient plus proches. »

Jocelyne BAUMHAUER
Responsable Périscolaire du Site ARIANE
Secteur Meinau – Neuhof

Ici, un lien vers l'article des CP de l'école élémentaire Reuss 2 sur le spectacle des Weepers Circus.

Un lien fort s'est construit avec le quartier, à tel point que le groupe et l'Espace Django ont décidé de continuer à travailler ensemble sur le territoire. Les présentations d'instruments se poursuivent, des récrés artistiques vont voir le jour, de nouvelles initiatives naissent. Une action culturelle globale, porteuse de sens et d'avenir.

Les collégiens du Stockfeld rencontrent ALPES à Django

Alpes en résidence de pré-production scénique à Django :

Django est aussi un lieu de travail pour nombre de musiciens qui souhaitent pouvoir se préparer à la scène (plateau, son, lumière, filage, etc.). C’est dans le cadre de ces résidences de pré-production scénique que nous avons eu la chance de recevoir Alpes, quatuor français pop-rock flirtant avec l’électro. Entre deux morceaux et le tournage du teaser de leur concert, ils ont échangé avec les jeunes du Collège Stockfeld venus visiter l’Espace Django.

Les collégiens ont pu visiter les coulisses de Django, découvrir le fonctionnement d’une salle de spectacle (métiers, économie du spectacle, lexique spécifique) et ont ensuite assisté à la séance de travail du groupe. S’en est suivi un bel échange entre les jeunes et les artistes !

Pour découvrir Alpes sur scène, rendez-vous fin novembre pour le concert Alpes + Holy Two à l'Espace Django Reinhardt – Strasbourg.

Autour de la résidence du Weepers Circus

Soutenir la création artistique

L’Espace Django est décidé à soutenir la création artistique, en donnant aux artistes le temps nécessaire à la recherche, à l’expérimentation et à l’innovation. Il s’agit de reconnaître la démarche créative et préparatoire à l’origine de l’acte d’interprétation, l’encourager, en mettant à la disposition de musiciens espace de travail et soutien technique. Il est question aussi de confronter leur univers à d’autres réalités, d’autres territoires, pour susciter le frottement et questionner, non plus simplement la pratique musicale mais à travers la pratique musicale.

Pour ce faire, des résidences de création sont organisées une à deux fois par an. Celles-ci peuvent s’étaler sur une période longue, de 10 jours à 3 semaines, et se conclure par une présentation de sortie de résidence aux formats variés. Elles peuvent aussi être ponctués, selon la nature de projet et la disposition des artistes, d’actions culturelles diverses (des rencontres, des ateliers, des master class, etc.), auprès de publics différents, de façon à décrypter avec eux les rouages du travail de création.

Le Weepers Circus à l'honneur

L’Espace Django est ravi d'accueillir en résidence du 5 au 23 septembre le Weepers Circus, dans le cadre de la sortie nationale le 13 octobre du livre-disque jeune public « n’importe nawak », réalisé avec l’illustratrice Clothilde Perrin. Django sera l’îlot de travail de la finalisation du spectacle, en termes de scénographie, son et plateau.

Cette résidence se matérialise par une série d’actions culturelles auprès des habitants du Neuhof, durant la résidence mais surtout après, sur une durée plus longue :

- pour la petite enfance, des groupes d'adultes, mais aussi du champ du handicap : présentation d'instruments et de leurs matériaux dans les classes et structures du quartier ;

- accueil de classes et de groupes périscolaires pendant des séances de travail, suivi d'un temps d'échange convivial avec les artistes, d‘un goûter partagé et d’une visite guidée ;

- partage d’expérience avec les artistes de la pépinière musicale de Django ;

- et d’autres initiatives en construction.

La pépinière musicale de Django

La pépinière musicale

Souhaitant participer au travail de repérage et de professionnalisation des musiciens strasbourgeois, l’Espace Culturel Django Reinhardt a décidé de mettre en place un outil adapté et gratuit : une pépinière musicale. Les groupes qui intègrent ou intègreront cette pépinière bénéficieront d’un accompagnement global, tenant compte des deux composantes d’un projet musical : la dimension artistique d’une part, la dimension entrepreneuriale d’autre part.

40 dossiers d'excellente qualité ont été reçus suite à l'appel à projet lancé début juin. Après de longues discussions, notamment avec un comité élargi de professionnels des musiques actuelles hors région Alsace, voici les 4 premiers groupes à intégrer le dispositif :

ALBINOÏD SOUND SYSTEM

Les membres d'Albinoid Sound System se sont saisis avec admiration de l'afrobeat de Lagos des années 70, et se sont demandés ce qu'ils pouvaient en faire en tant que musiciens européens, avec les moyens et la culture de notre époque. Le résultat est un hybride dansant et implacable, aussi organique que synthétique, où les percussions et les cuivres se mèlent aux machines et aux chants scandés, pour un résultat qui nous envoie au croisement de la transe africaine et de celle de l'électro.

DIRTY DEEP

Dirty Deep, c’est d’abord Victor Sbrovazzo, digne héritier des grands noms du delta blues (Son House, John Lee Hooker...) qui décide, fort de l’exemple de Scott H. Birham, de créer son propre one-man band en 2010. Après Back To The Roots (2012), témoignage prometteur de cette période en solitaire, le puissant batteur aux influences hip-hop Geoffroy Sourp, rejoint le groupe dont la maturité explose sur Shotgun Wedding (2014). Aujourd’hui, c’est en trio que Dirty Deep sévit. Rejoint par Adam Lanfrey à la basse, le groupe présente «What’s Flowin’ In My Veins».  Une nouvelle virée sauvage et électrique s’annonce. Cinglant comme un coup de fouet, crasseux comme le cambouis, brûlant comme le désert, préparez-vous à être marqués au fer rouge. Dirty Deep s’apprête faire résonner en France ce blues de juke-joint des temps modernes, à la fois fidèle à la tradition et très grungy, fait pour la danse et l’électrochoc.

ENCORE

Dans une ambiance de polar par moins 15°C, Encore brise la glace à coup de claviers brûlants et de mélodies impalpables, sur fond de pulsations 3D. Micro détails en rafale, basse sourde qui laisse éclater des bulles acidulées et rythmique obsédante qui se déploie à l’horizon.

Maria Laurent et Clément Chanaud-Ferrenq se rencontrent au CEDIM (Centre d’Enseignement et de Développement de l’Improvisation Musicale) et fondent Encore, un duo inclassable entre électro, jazz et post-rock. Ils publient trois premiers titres début 2016, suivis de deux clips vidéos.

FREEZ

Formé en 2014 à Strasbourg, FREEZ est un trio de Jazz/Hip-Hop Contemporain. Arthur Vonfelt se fait pourvoyeur de rythmiques pulsantes et de samples nébuleux  dans lesquelles s'engouffre le souffle puissant du trompettiste Octave Moritz, le tout supplanté du flow vertigineux de MR. E. Le résultat : une triple entente chimérique donnant naissance à une proposition pertinente sur la scène Hip/Hop actuelle.

La demie saison s'achève!

La demie saison en chiffres

Cette demie saison s'achève ! Six premiers mois bien remplis dont voici un bilan non exhaustif en quelques chiffres :

Vous êtes 4500 à être venu assister à nos événements (programmation Django, hors dates accueillies), dont 9 concerts et autant de premières parties locales, auxquels s'ajoutent les 7 mini concerts du weekend inaugural1 exposition, 2 Quartiers Libres, 2 Ciné Django, 1 conférence autour de l'action culturelle et de l'éducation artistique, et l'accueil d'1 pièce de théâtre de l'École du TNS dans le cadre de l'Autre Saison.

Grâce à vous, nous atteignons un taux de remplissage moyen de 71% !

En plus des événements publics, nous avons également organisé une quinzaine d'actions culturelles dans et hors les murs (ateliers de pratique artistique, concert en milieu carcéral, participation aux actions organisées par les associations du quartier, médiation en amont/aval des concerts, rencontre des artistes et visite guidée, partage d'expériences etc) afin de faire découvrir au plus grand nombre le monde du spectacle vivant et des musiques actuelles. Par ailleurs près d'une centaine enfants sont venus nous rendre visite et ont découvert les coulisses de notre salle dans le cadre des Parcours Educatifs et Artistiques.

En plus de notre programmation, Django a également accueilli :

Des résidences (New Soul Contest, Papyros’N, Cie Mémoires Vives, Malted Milk et Toni Green, Patshiva Cie, saisons instrumentales de l'OPS, …), de multiples projections documentaires (l'avant-première du film Neuhof au delà des clichés notamment), rencontres et événements organisés par le CSC Neuhof, la comédie musicale des élèves de l’AEP St Ignace, deux représentations de cirque par la Cie Jarnicoton organisées par l'école Guynemer, des ateliers de light-painting organisés par la Médiathèque du Neuhof, la release party de The Walk, The Paradise Bangkok Molam International Band dans le cadre du festival Contre-temps, divers événements de la Quinzaine de la diversité comme la soirée «Cultures d'ici et d'ailleurs» avec l'ACMN (thé des mondes partagé, défilé d'enfants du Neuhof en costumes traditionnels et le concert gratuit de Kidan), et bien d'autres encore.... Continuer la lecture

Le choeur de femmes belge Patshiva Cie s'installe au Neuhof

Le choeur de femmes Patshiva Cie

Du 9 au 16 juillet, le choeur de femmes belge Patshiva Cie posera ses valises au Neuhof, dans les pas de la belle rencontre initiée l'année dernière entre la compagnie et les habitants et associations du quartier. Chaque jour des ateliers, échanges, concerts, parades, projections, rencontres de tout acabit auront lieu un peu partout sur le quartier. 

les rendez-vous réguliers

Au programme, il y aura d'abord des rendez-vous réguliers :

  • Tous les jours du 9 juillet 16 juillet :

de 9h à 10h un atelier "réveil énergétique" à l'Espace Culturel Django Reinhardt ouvert à tous.

de 15h à 17h divers ateliers à l'association Lupovino (au Square Icare) :

- danses et chants traditionnels : venir transmettre et apprendre des danses et chants traditionnels transmis par les habitants du Neuhof, véritable vivier de cultures.

- citoyen du monde : construction de géants, marionnettes en bois, carte géante, préparation d'une déambulation dans le quartier.

  • Dans le cadre de la tournée Arachnima (qui s'installe sur le quartier rue du Marschallhof du 12 au 17 juillet) :

Du 14 au 16 juillet, les Patshivas participeront donc à la Tournée Arachnima de 17h30 à 21h avec des ateliers autour de la voix.

temps forts

La résidence sera jalonnée de temps forts :

9 juillet de 18h à 21h30 : temps convivial et projection du documentaire "Patshiva sur les routes" à  l'Espace Culturel Django Reinhardt, réalisé l'année dernière. Entrée libre, tous les habitants sont chaleureusement conviés à la projection et au pot de l'amitié.

11 juillet de 18h à 20h : bibliothèque de rue à Macon en partenariat avec la JEEP et Emmaüs - distribution de livres en chansons, sur le même principe que les dernières éditions auxquelles s'était déjà associé l'Espace Culturel Django Reinhardt.

12 juillet 17h à 19h : comme le veut la tradition, les artistes de la tournée Arachnima inaugurent leur tournée avec une cavalcade chantée dans les rues du Neuhof, conjointement avec Patshiva.

13 juillet à 19h30 dans le cadre de la Symphonie des Arts (qui rassemble chaque année 12 000 personnes) : concert gratuit des Patshivas au Jardin des Deux Rives (bus au départ du Neuhof, horaire et rdv à venir).

Puis à 21h30 : concert gratuit de l'Orchestre Philarmonique de Strasbourg au Jardin des Deux Rives.

15 juillet de 15h à 17h : concert au Centre Lyautey (accueil et hébergement de demandeurs d’asile dans l’attente d’une orientation vers un centre d’accueil)

16 juillet à partir de 17h : spectacle final en partenariat avec la Tournée Arachnima avec un temps convivial partagé rue du Marschallhof. (délocalisé à Django Reinhardt en cas de mauvais temps)

En partenariat avec : ARACHNIMA, Centre Lyautey, Clé des champs , CSC Neuhof, ERPD, Espace culturel Django Reinhardt, JEEP, LAPE municipaux du Neuhof, La Symphonie des Arts, LUPOVINO, Médiathèque du Neuhof, Opaline, OPI, RESU.

Cycle d'ateliers d'initiation à la culture Hip-Hop

Cycles d'ateliers d'éducation artistique

Plutôt que de se positionner uniquement comme un lieu de diffusion, la salle souhaite inonder de culture et de musique le territoire où elle se situe. Chaque saison, l'Espace Culturel Django Reinhardt initie donc, coordonne et prend à sa charge plusieurs cycles d'interventions artistiques sur les territoires Neuhof-Meinau. Une trentaine d'heures d'ateliers par cycle, conduit auprès des différents publics, et dans des domaines qui dépassent largement le cadre des musiques actuelles (illustration, cinéma d'animation, théâtre d'ombres, etc).  Les propositions sont construites en concertation avec les partenaires du quartier (scolaires, établissements de santé, médico-social) . Un premier cycle a été mené de mars à juin durant la demie-saison (cf ci-dessous), 3 cycles seront menés durant la saison 2016-2017. À découvrir dès la rentrée

Initiation à la culture hip-hop

Depuis le mois de mars, ces ateliers proposaient des séances de découverte de la culture hip-hop auprès des jeunes de 12-18 ans du quartier. Ce cycle d'ateliers proposait des séances de découverte des différents éléments de la culture Hip-Hop : rap (écriture et performance), beatmaking (production musicale, MAO, sampling et arrangement), danse et graffiti si le temps alloué le permettait et ce, avec plusieurs leitmotivs : mettre en valeur la parole des jeunes, transmettre une méthodologie, apprendre des techniques et des savoir- faire artistiques, initier à la culture Hip-Hop et en transmettre les valeurs.

Sensibilisation, enregistrement et restitution

L'action a été construite autour de deux temps forts : d’abord 2 séances d’initiation ouvertes au plus grand nombre où une vingtaine de jeunes participait, puis 5 séances de perfectionnement, destinées à un groupe plus restreint de volontaires (une petite dizaine), désireux de s’engager dans un projet de création. Ceux qui ont mené l'expérience jusqu'au bout ont notamment finalisé et enregistré un morceau, avant de le restituer lors d'un passage sur scène.

Les ateliers ont été pilotés par l’association Areartist et menés principalement par Eli Finberg, Arthur Vonfelt et d’autres artistes locaux pour des interventions ponctuelles.

Le week-end dernier sur le parvis de la médiathèque Malraux, pour la BlockParty dans le cadre du festival Contre-Temps, certains jeunes de l'atelier ont pu restituer une partie de leur travail en partageant la scène avec leur intervenant le temps d'un morceau.

Papyrosn et l'Orchestre sans papier en résidence de préproduction

Lundi dernier Papyros'N et l'Orchestre sans papier entraient en résidence de pré-production à l'Espace Django pour préparer le concert de fin d'année des enfants de l'ERPD. Le concert aura lieu le mercredi 22 juin à 20h ! Première partie : l’Orchestre sans papier de l’ERPD.

Orchestre sans papier

Les « Orchestres sans papier » sont des ateliers mis en place par l’association Ballade, pour les jeunes qui n’ont pas accès à la pratique instrumentale. Ces projets permettent d’intégrer des jeunes exclus de la pratique musicale et développer entre eux des liens de fraternité permettant le mieux-vivre ensemble. Cette fois-ci, c’est l’Orchestre sans papier de l’ERPD, internat de Strasbourg-Stockfeld pour jeunes de 6-16 ans en situation sociale et éducationnelle difficiles qui jouera sur la scène de l’Espace Django.

Papyros'N (Musiques et chants traditionnels d'Europe et d'ailleurs)

Papyros’N est connu et reconnu dans le paysage local depuis un certain nombre d'années. Cet orchestre, créé en 1996 par Jean Claude Chojcan professeur au Conservatoire de Strasbourg, est formé de 6 à musiciens de 17-30 ans qui interprètent depuis leur plus jeune âge un répertoire de musiques traditionnelles d’Europe. Ils ont une formation instrumentale classique, ont acquis leur répertoire lors d’ateliers hebdomadaires avec Jean-Claude Chojcan mais surtout en jouant, voyageant, partageant des musiques avec des frères-musiciens de toute l’Europe.

Papyros’N est plus qu’un orchestre de jeunes rassemblant des musiciens toujours plus nombreux. C’est un concept : apprendre par cœur, accueillir tout musicien, quel que soit son âge et son instrument, jouer sur scène le plus souvent possible, voyager et rencontrer d’autres musiques, d’autres jeunes.

Mélodies de fêtes, chants tsiganes, sevdalinke, musiques turques et klezmers, danses roumaines, albanaises, rythmes des Balkans, chants d’amour, d’exil et de voyages … Suivez-les dans les vergers fleuris d’Alsace, sur les chemins ombragés, au delà des Karpates, dans les souks d’Istanbul, aux Saintes Maries de la mer, au croisement de l’Orient et de l’Occident des rives du Rhin aux rives du Bosphore…

Les musiciens de Papyros’N sont engagés dans plusieurs projets socio-éducatifs où ils enseignent à l’oreille, de façon ludique, la musique à des jeunes qui n’ont pas accès à la pratique instrumentale. Partager leur savoir, transmettre cette émotion de jouer, c’est aussi cela Papyros’N !

Plus d’infos : www.papyrosn.com

Toutes les infos sur le concert du 22 juin ici

Les collégiens en visite à Django Reinhardt

Django Reinhardt associé au PEAC

Dans le cadre du Parcours Éducatif et Artistique (P.E.A.C.), l'Espace Django accueille cette semaine 5 classes du collège du Stockfeld (une classe de troisième, quatre classes de 5e). Le PEAC est inscrit dans le projet global de formation des élèves, et repose sur :

  • des rencontres directes et indirectes, avec des œuvres artistiques et des objets patrimoniaux, notamment grâce à des partenariats territoriaux ; avec des artistes, des artisans des métiers d'art, des professionnels des arts et de la culture... ; avec des lieux d'enseignement, de création, de conservation, de diffusion... ;
  • des pratiques, individuelles et collectives, dans des domaines artistiques diversifiés ;
  • des connaissances : appropriation de repères, d'un lexique spécifique simple permettant d'exprimer ses émotions esthétiques, de porter un jugement construit et étayé en matière d'art et de contextualiser, décrire et analyser une œuvre, développement de la faculté de juger et de l'esprit critique.

Questionnements et découvertes

Chaque classe aborde et débat avec le chargé de l'action culturelle de Django Reinhardt d'une multitude de sujets liés au quotidien et la vie d'une salle de spectacle ; ses objectifs, sa philosophie, son économie, son vocabulaire, ses coulisses grâce au partage de l'expérience de terrain et de la découverte des métiers de chacun (direction, programmation, technique), le tout se ponctuant par une visite guidée de l'espace culturel.

L'école de musique du CSC Neuhof sur scène avec Jules et le Vilain Orchestra

Un concert haut en couleurs

Vendredi 22 avril, Jules et le Vilain Orchestra ont fait la joie du public présent dans les travées de l'Espace Django, grâce à un concert haut en couleurs. Un public ravi, bien surpris de voir débouler sur scène peu avant la fin du spectacle, une chorale constituée d'enfant et d'adolescents de l'école de musique du CSC Neuhof. La chorale a interprété deux chansons aux cotés de Jules et ses musiciens, dont une émouvante reprise des Marionnettes de Christophe.

La chorale à l'honneur

À l'initiative de l'espace culturel et avec la collaboration de l'école de musique avec qui il partage les locaux, Jules - ancien chef de choeur de renom - a fait le déplacement à Strasbourg la veille du concert, pour une séance de travail avec les 10 enfants et adolescents. Malgré le peu de temps à disposition pour répéter, la petite équipe a fait forte impression. Nul doute qu'ils garderont un beau souvenir de cette expérience scénique, et de ce moment partagé avec le public et leurs familles!

Le groupe Blockstop en résidence de pré-production à Django Reinhardt

Une galette prometteuse

Le groupe strasbourgeois Blockstop fête la sortie de son premier album Wake up in the water à l’Espace Django le samedi 16 avril, en compagnie de la pépite californienne Charles X. Un album placé sous le sceau du métissage musical et de l'engagement, et au sujet duquel les premiers avis sont déjà dithyrambiques (ici ou encore ), à l'image de leur dernier clip, «Dirty Hands » tourné en terre strasbourgeoise et réalisé par Henri Gander.

Résidence, travail scénique et échanges

D’ici là toute l’équipe de Blockstop va travailler 4 jours durant sur la scène de Django Reinhardt pour ficeler au mieux les derniers détails scéniques de leurs concerts à venir. Le travail entraperçu lors des premières séances de travail laisse augurer d'un concert mémorable, auquel un petit groupe d'adolescents du quartier du Neuhof a eu la chance d'assister, en plus d'une visite guidée de la salle et d'un échange avec les artistes. À noter aussi qu'une partie du groupe ira à la rencontre des gens au coeur du quartier durant la semaine. Rendez-vous le 16 avril pour découvrir le septet sur scène!

Sortie officielle le 15 avril 2016

Cliquez ici pour réserver vos places !

Action culturelle autour de Zone Libre Polyurbaine

L'Espace Django met régulièrement en place diverses actions culturelles autour de ses activités de diffusion. Lors de la venue du groupe Zone Libre Polyurbaine - la formation musicale à géométrie variable bâtie autour de Serge Tayssot-Gay (ancien guitariste de Noir Désir) et du batteur Cyril Bilbeaud, accompagnés des rappeurs Marc Nammour alias La Canaille et Mike Ladd -, une après-midi conviviale a été pensée autour du concert.

Un groupe d'une quinzaine de personnes, autour d'associations partenaires oeuvrant au sein du quartier du Neuhof (Lupovino, JEEP, OPI, Opaline notamment) a pu, grâce au fruit d'une sensibilisation préalable, participer à une série d'activités autour du concert, et concrétiser les échanges en assistant au concert le soir-même.

Au programme de cet après-midi :

Assister aux « balances »

Le groupe a pu assister aux balances de l'après-midi, et se familiariser avec les dessous d'un concert.

Rencontrer l’équipe administrative et technique

Une entrée emploi était également au coeur de l'après-midi. Autour d'un goûter convivial, les parcours et les métiers de chacun ont été évoqué, pour saisir au mieux ce qu’implique d’être programmateur, chargé d’action culturelle ou encore directeur d'un espace culturel.  Certains, particulièrement intéressés par le côté technique d'une salle de concert, ont pu accompagner et échanger longuement avec les régisseurs autour de leurs métiers et expériences.

Échanger avec le groupe

Après les balances, un temps d’échange informel autour d’un café avec les membres du groupe disponibles a été mis en place pour parler de leur parcours, expériences, visions du monde musical.

Visiter la salle

Une visite commentée des lieux menée un membre de l’équipe de l'espace culturel Django Reinhardt pour découvrir en profondeur les coulisses de la salle.

Assister au concert

La majeure partie des participants à l'après-midi est revenue le soir-même pour assister à la soirée, certains jeunes ayant même appris entre temps quelques chansons marquantes du groupe, qu'ils avaient entendues durant les balances de l'après-midi.