Entre jazz, ambient et techno, le quintet Notilus revient avec un nouvel album sur le précieux label allemand Denovali. Après une semaine de résidence intense à Django, ils seront fin prêts à vous présenter une expérience scénique plus organique, plus brute et plus libre que jamais ! Laissez-vous enlacer par de longues plages dansantes, aussi propices à l’introspection qu’à l’exutoire. Mais pas de sortie d’album sans fête mémorable ! ATOEM complète donc la soirée, un duo qui délivre un live calibré, face à face, entouré de ses multiples machines. Autant de prothèses électroniques dont le roi est un synthétiseur modulaire d’un mètre sur un mètre, délivrant des boucles semi-aléatoires, laissant une partie de ces musiques au hasard. Une soirée qui va vous changer les idées, pour de vrai !
Notilus revient, plus organique, plus brut et plus libre que jamais : un voyage à la fois crépusculaire et lumineux qui n’hésite pas à s’installer au coeur de temps totalement suspendus autant que dans de longues plages dansantes. On traverse des toundras immenses, gravit des sommets enneigés, on efeure des marais troubles et solaires, à équidistance du jazz, de la techno, de l’ambient et de l’introspection.
Une invitation au désordre, voilà ce à quoi nous convie le duo ATOEM sur son premier album. En physique, l’entropie désigne le degré de désordre dans un système. Il y a d’ailleurs une loi qui dit que l’entropie de l’univers ne fait qu’augmenter, que l’ordre n’est que passager et que, tôt ou tard, le chaos adviendra. Gabriel et Antoine y voient une analogie avec leur musique qui part souvent d’une orchestration lisible pour finir dans une explosion de sons synthétiques et déstructurés. L’aventure commence à Rennes il y a une petite quinzaine d’années. Un passionné de sciences cherche un nouveau batteur pour son groupe de rock. Un étudiant passe par là et intègre le groupe qui devient un duo à mesure que le nombre de synthétiseurs et de machines augmentent dans leur instrumentarium. Avec seulement deux EPs, ATOEM est une des révélations des Trans Musicales en 2018 avant d’être repéré par le MaMA ou les Inouïs du Printemps de Bourges.
