Il était une voix, qui mettait tout le monde d’accord. Il était une voix douce et envoûtante qui avait bonne fortune, plein de choses à raconter. Cette voix appartenait à une jeune femme originaire d’une île merveilleuse et mystérieuse qui partit en quête de son identité. Epaulée par sa fidèle guitare, elle faisait halte dans l’écrin des salons de l’Opéra pour vous conter ses territoires, ses joies et ses peurs. Un moment rare, éclairé par l’Espace Django, illuminé par le festival Arsmondo.
Juliette Magnevasoa vient de Madagascar ou d’ailleurs, elle a été adoptée petite, et ce début d’histoire, comme les contes, ouvre sur l’aventure de grandir. La musique vient d’évidence : elle rassemble les pièces du puzzle Juliette Magnevasoa. Elle rejoint ses deux terres et elle l’ouvre à plus vaste. Quand elle joue, qu’elle compose, qu’elle écrit, elle est le bocal et le poisson qui nage dedans. Tout à la fois à l’intérieur et à distance. L’intime, une fois travaillé par la musique, peut exister au dehors, vers les autres.




