Vous avez dit « restrictions » ?! En octobre, Cheap House a fait fi des contraintes. D’abord avec 2 dates, le 1er octobre à l’Autre Canal (Nancy) et le 23 octobre à la Lune des Pirates (Amiens). Le groupe a fait craquer les dancefloors et les corps, contraints malheureusement de rester assis. Il paraît même qu’on a vu ça et là quelques irréductibles se lever contre toute attente (et tout bon sens n’est-ce pas)...
Dans l’intervalle, une résidence « maison » bretonne à Paimpol, du 18 au 23 octobre, a permis au groupe de créer en toute tranquillité les morceaux sur lesquels, en 2021, vous pourrez lâcher toutes les tensions accumulées une année durant. A cette occasion, ils sont allés rencontrer leur nouvelle famille WART (le tourneur de Meute, Arnaud Rebotini, Jeanne Added...) à Morlaix, ainsi que leurs récents fraternels ATOEM et leurs synthés modulaires.
Début novembre, bravant en toute légalité le confinement, l’équipe de Cheap House s’est rendue à Mulhouse, au Noumatrouff, qui les a splendidement accueillis pour une résidence scénique de quatre jours. Une petite semaine sans pression pour travailler en profondeur le son du groupe dans des conditions scéniques professionnelles.
Puis le mercredi 11 novembre, jour de la commémoration de l’Armistice, ils en ont profité pour sortir leur second single : RAGEQUIT. Accompagné d’un clip enragé qui nous exhorte à sortir, à bouger, à « s’extirper de la masse molle d’une société aussi conventionnelle que stressante ». C’est cadeau !
La suite de cette période confinée n’a pas été synonyme de délassement. Bien au contraire. Le groupe prépare déjà un second EP alors que le premier doit paraître début février 2021. Rien ne les arrête on vous dit.