Le Concert Caché, qui a eu lieu vendredi 16 (donc le lendemain d’Otis pour ceux qui suivent), c'est un concept qu'on a lancé l'année dernière. Une première édition toute mimi, réservée aux abonnés, avec un groupe local, 1984, qui jouait dans la piscine (vidée) d'une école maternelle du quartier.
Cette année, on a remis le couvert en voyant les choses un peu plus en grand. On a tout bien gardé le secret, même notre Pôle Com' n'était pas au courant du programme de la soirée, artiste et lieu compris !
Du coup on a donné rendez-vous à tout le monde dans le hall de Django pour 20h, et les 80 heureux élus se sont retrouvés parqués là pendant une vingtaine de minutes, à croiser leurs théories et essayer de nous soutirer des infos de dernière minute. Ils nous guettaient tous du coin de l'oeil, et quand on a commencé à faire des messes basses et attraper nos vestes, y'a eu un espèce de suspens incroyable qui s'est installé et tout le monde s'est figé, comme des gamins le soir de Noël qui croient avoir entendu un bruit de clochette dans le salon.
J'avais un peu l'impression d'être l'une des seules à détenir la Vérité Vraie et qu'on attendait notre bonne parole, et ça a un côté grisant, je comprends un peu Jésus et ses copains.
Bon on les a pas fait marcher sur l'eau, on s'est contentés de les amener derrière la salle, où nous attendait un bus, et on a embarqué tout le monde en mode sortie scolaire, c'est limite si c'est pas parti en chants de colo CHAUFFEUR CHAUFFEUR SI T'ES CHAMPION ... (okay, peut être que Mourad ou Ben a essayé d'en lancer un, après réflexion...).
On a fait cinq petites minutes de route, parsemés de "et si c'était là ? Ou là-bas ? Et ça alors ?", pour finalement arriver dans une zone industrielle.
Et là, bah.
Je dois dire que j'avais vu l'espace pré-install' (basiquement, un hangar plein de bidons, fûts, et cartons en tout genre), et la différence était juste incroyable. Les techs nous ont fait une vraie petite merveille. Le logo projeté en grand sur l'entrée, les deux spots de chaque côté de la porte, l'intérieur tout bleuté sur les parois métalliques... Ouais, ça en jettait. J'étais pas peu fière de faire partie de l'équipe (peut-être même j'avais envie de me la péter un peu).
Ben a fait une petite annonce pour expliquer qu'on était à la Brasserie Trois Mâts et que notre artiste du soir était... Adam Naaaaaaas !
Ouais, vous savez pas qui c'est. Moi je n'en connaissais qu'une seul de lui (Fading Away). Mais ça va bien vite changer. Le soir de notre Concert Caché, il passait aussi sur Taratata, donc la prochaine fois que vous découvrez un artiste trop cool à la télé, sachez qu'il est ou a probablement été chez nous (hihi).
Bon.
J'suis la première à trouver parfois qu'une heure et quart, une heure et demi, c'est un peu long pour un concert. Au bout d'un moment j'ai mal aux pieds ou je décroche sur une ou deux chansons. Mais lui. Lui. Dans cette ambiance... !
Le gars aurait pu jouer 2h que tout le monde aurait écouté aussi religieusement. Et je dois avouer, que, hm, son bien nommé "Love Album" est effectivement, clairement, absolument fait pour "sexer" comme il le dit si bien.
Entre ça et les litres de bière de la Brasserie et la lumière tamisée, on est pas passé loin de l'ambiance de la fin du Parfum.
C'était beau.
Et entre les retours enthousiastes et les remerciements, une question est revenue en boucle : "Mais comment vous allez faire, pour faire mieux l'année prochaine ?!!"
Ah, ça les gars... C'est secret de la maison !
En attendant, vous pouvez retrouver l'album d'Adam Naas sur Spotify (p'têtre autre part aussi mais moi j'ai que Spotify alors je dis ça comme ça, hein) ou le récap de cette soirée, en vidéo, ici. Mais un conseil ... tirez les rideaux avant.
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