L'Espace Django participe au dispositif d’accompagnement transfrontalier « Iceberg », opération initiée par les Eurockéennes de Belfort et la Fondation suisse CMA. Treize structures, venues de Bourgogne-Franche-Comté, de Suisse et d’Alsace, participent actuellement à ce projet collaboratif visant à faire se croiser des réseaux et des territoires au service d’artistes émergent·es. Ceux-ci bénéficient de temps de travail, de rencontre, de création et de diffusion privilégiés, soutenus par des intervenant·es professionnel·les.
En 2023, c’est l’artiste Flupke que nous avons soutenu, il vous partage son expérience :
Bonjour ! On commence par la question habituelle de présentation (héhé). Peux-tu nous dire qui est FLUPKE ?
Bonjour Django, moi c’est FLUPKE. Je suis une sorte d’enfant coincé dans un corps d’adulte qui n’a pas beaucoup de cheveux et qui compose de la musique avec des instruments comme des petits synthés en plastique ou encore avec ma Flupkaster qui est une mandoline électrique à 5 cordes. Les musiques que je compose sont assez variées, ça peut aller de l’électro banger à des morceaux plus ambiants et jolis. Je trouve ça pas très humain de faire qu’un seul style de musique, du coup je suis mon instinct et me mets aucunes barrières dans la création.
En 2023 tu étais l’artiste parrainé par Django dans le cadre du dispositif Iceberg. Qu’est-ce que ça représente pour toi en tant qu’artiste et comment se concrétise l’accompagnement ?
Oui ! C’était un grand plaisir d’être parrainé par Django cette année, mon projet est tout jeune et de voir que des personnes s’y intéressent et veulent me soutenir c’est ultra motivant. Le projet s’est énormément développé avec l’aide de Django cette année, nous avons fait plusieurs résidences avec Kévin Bernard (ingé lumière et scénographie) et aujourd’hui on est plus que prêt pour tourner.
Tu as donc pu faire une résidence en Suisse, qu’est-ce que tu as travaillé et quelle a été l’implication du coach ?
La dernière résidence en date c’était celle du dispositif Iceberg au Port Franc à Sion. On y était avec Kévin et Bastien Bron (coach), qui est un artiste super cool et adorable. Vu qu’on était déjà pas mal prêt sur le show, cette résidence nous a permis de rentrer dans de plus petits détails comme la présence scénique, améliorer les lumières et la scénographie… C’était une très belle rencontre avec Bastien et il nous a donné plein d’avis très pertinents. La fondue à Sion elle est bonne aussi.
L’échange s’est poursuivi début novembre avec le Iceberg Camp, tu peux nous raconter ce qu’il s’y passe ?
Tout à fait, la semaine dernière j’étais à Fribourg pour cet Iceberg Camp. C’était cool de rencontrer les autres groupes d’Iceberg, y en a même un qui est né le même jour que moi… c’est fou la vie des fois ! Là-bas il y a eu des intervenants qui nous ont parlé du business de la musique, des réseaux sociaux et une chorégraphe qui nous a fait bouger notre corps. Tout était très enrichissant ! On a aussi visité la plus grande collection de synthétiseurs au monde (SMEM), et j’avoue que j’ai beaucoup bavé devant tous ces beaux jouets trop chers…
« Cette résidence nous a permis de rentrer dans de plus petits détails comme la présence scénique, améliorer les lumières et la scénographie… »
Du coup après ces échanges avec la Suisse, tu es plutôt fondue ou munster frit ?
Munster for life !
Vu que ton univers musical est très inspiré des jeux vidéo des 80’s/90’s, on se demandait quelle était ta première console ? Et quel jeu t’as rendu dingue ?
Je pense que c’était une gameboy color verte avec Pokemon Bleu, Donkey Kong Land et Super Mario Land 2 et Tintin au Tibet, je crois que Tintin c’est celui qui m’a rendu le plus fouuu ! J’ai jamais pu le finir. Ou peut-être que c’était la Nintendo 64 avec Perfect Dark et International Superstar soccer 2000. Je sais plus l’ordre.