Attention, ARKA’N débarque et ça va faire du bruit ! Le Togo est un pays plein de richesses et de talents qui sont autant de sources d’inspiration pour les artistes dans ce berceau du vaudou. Des valeurs fortes et des combats sociaux nourrissent cette rage qui amalgame la musique métal et traditionnelle. Deux mondes vraiment si différents ? Une question à laquelle le groupe Ckraft répond insolemment avec un jazz métal, hybride et tellement cohérent. Une fois de plus la musique prouve que l’impossible existe. Déferlement du rock, liberté du jazz, chants immémoriaux, pulsions mystérieuses, mondes a priori incompatibles réunis dans une cérémonie d’ombres et de lumières. Une soirée puissante et déroutante. Oui, on a programmé du métal togolais, woesonlooo !
Vorsicht, ARKA’N lassen die Lautsprecher vom Espace Django krachen! Togo ist ein Land der Reichtümer und Talente, lauter Inspirationsquellen für Künstler in der Heimat des Voodoo. Starke Werte und soziale Kämpfe nähren eine Wut, die bei ARKA’N Metal und traditionelle Musik miteinander verschmelzen lässt. Vielleicht sind beide Welten ja gar nicht so weit voneinander entfernt… Ja, tatsächlich, bei uns gibt es Metal aus Togo zu hören! Woesonlooo!
Horaires
Ouverture des portes : 20h
Début du concert : 20h30
Tarifs
Placement libre debout
Gratuit pour les abonné.es Django !
Préventes (hors frais éventuels de location)
12€ (tarif plein), 8€ (tarif réduit), 6€ (tarif spécial)
Caisse du soir (dans la limite des places disponibles)
15€ (tarif plein), 10€ (tarif réduit), 6€ (tarif spécial)
ARKA’N ASRAFOKOR
(Togo/Metal)
À Lomé, les clubs de metal ne sont pas légion et le genre n’est pas toujours en odeur de sainteté auprès du grand public. Pourtant aujourd’hui, le Togo devient une des pierres angulaires du metal africain avec l’apparition depuis quelques années du phénomène Arka’n Asrafokor.
Formation de metal fusion composée de cinq musiciens pleins d’audace, le groupe est une incarnation unique d’un son extrême ouest-africain, à la fois ancré dans les cultures rythmiques régionales (Gazo, Blekete, etc…) et dans l’univers metal des années 80 et 90. Les rythmes et sons du terroir constituent le socle culturel de la musique engagée du groupe, dont les valeurs sont portées par des textes sans équivoque.
Très éclectique, le groupe explore différentes facettes du metal, entre influences trash, speed, Neo et death. Entre chants gutturaux et flows rappés, riffs lourds et rythmes régionaux le résultat est un son unique, une identité nouvelle dans le spectre mondial du genre. Les chants passent de l’Ewé (une des langues togolaises) à l’Anglais, avec un clin d’œil au Français. On trouve aussi de belles parties rythmiques où les percus reprennent le pouvoir sur les grattes, et des instants de grâce avec des solos acoustiques et de beaux gimmicks afrofunk.
Le groupe sort son premier album en février 2019 « Zã Keli » (Lumières/Ténèbres), qui est une synthèse de plusieurs années d’expérience et d’évolution tant sur le plan musical que sur le plan humain. Après avoir tourné depuis quelques années en Afrique de l’Ouest (Ghana, Burkina Faso, Bénin…) dans les rares spots où le rock et le metal sont les bienvenus, le groupe arrive cet été et automne en Europe pour une tournée où le public découvrira sans doute une des formations les plus excitantes et prometteuses du moment !
CKRAFT
(Jazz hybride)
CKRAFT, un quintet – presque un commando, diront certains – emmené d’une lame de fer par Charles Kieny, musicien polymorphe pétri d’influences et expériences multiples, témoignages d’une soif ontologique de vibrer en musique.
C’est chez lui le reflet d’un besoin impérieux, celui d’apporter sa pierre à un édifice dont les grands architectes à l’œuvre depuis des décennies en intimideraient plus d’un. Mais celui qui se présente aux commandes de son accordéon augmenté n’hésite pas à entrer dans leur danse pour y instiller son désir de construction. Bien plus que d’ambition, il est question d’une volonté : celle de l’affirmation. On imagine de surcroît une forme de démesure qui peut gagner le groupe à tout instant face à un public en état de sidération. Musiciens dans l’ombre, pieds fermement ancrés au sol, corps ne faisant plus qu’un avec les instruments, tels des officiants apparaissant soudain sous des jeux de lumière aux pouvoirs hypnotiques. Tous artisans d’une même épopée cinglante aux allures de manifeste électrique.